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Mondial 2014: le président de la FSF juge « choquants » les problèmes extra-sportifs

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Me Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), a trouvé « choquants » les problèmes extra-sportifs auxquels ont été confrontées certaines sélections africaines lors du Mondial 2014 (12 juin-13 juillet).

« C’était choquant et incompréhensible de voir ces équipes se saborder de la sorte », s’est indigné le président de la FSF lorsqu’il a été interrogé à ce sujet par l’APS.

Les équipes du Nigeria et du Ghana ont fait la grève des entraînements pour obliger les autorités de leur pays à leur payer des primes.

Les Lions Indomptables du Cameroun, la première équipe africaine éliminée de la Coupe du monde 2014, ont retardé de plusieurs heures leur départ pour le Brésil, pour les mêmes raisons.

Le président de la FSF estime que « ce manque de confiance » est « difficile à accepter de la part des professionnels du football ».

Me Augustin Senghor, également membre de la Commission juridique de la FIFA, a fustigé cet « état d’esprit » dans lequel se trouvaient ces équipes lorsqu’il s’est agi de l’aspect matériel de leur participation au Mondial.

Contrairement à certains observateurs estimant que seuls les dirigeants sont responsables de ces impairs, le président de la FSF renvoie dos à dos les joueurs et les administrations s’occupant du football des pays concernés.

« Les problèmes doivent être réglés en amont, mais tout le monde sait, concernant l’argent venant de la FIFA, qu’il n’est disponible qu’après la compétition », a précisé Augustin Senghor.

Il a fustigé le comportement des dirigeants politiques des pays confrontés à ces problèmes. « En voulant faire de la récupération politique, ils déstructurent les prévisions des fédérations nationales », a-t-il dit.

« Avec les audits régulièrement conduits par la FIFA, il est quasiment impossible d’utiliser à des fins personnelles les fonds alloués par le Cadre du développement du football ou versés en primes » aux joueurs, a expliqué Me Senghor.

Il estime que « ces manquements ont donné une mauvaise image de l’Afrique au reste du monde ».

« Et pourtant, poursuit-il, beaucoup de fédérations africaines ont fait des efforts sur le plan de l’organisation et de la gestion de leur administration. »

« C’est d’autant plus regrettable que sur le plan du jeu, technique et tactique, les sélections africaines ont réduit encore l’écart » entre elles et les autres, a signalé Augustin Senghor.

Il a loué les qualités techniques du Ghana lors de son match contre l’Allemagne (2-2) qualifiée en finale de la Coupe du monde, et de l’Algérie contre cette même équipe européenne (2-1 après les prolongations).

1 COMMENTAIRE

  1. Le problème ce n’est pas les athlètes. Les sportifs connaissent le niveau de corruption qui gangrène toutes nos instances mêmes sportives. Ils ne peuvent pas avoir confiance en leur dirigeants. Les primes des équipes qualifiées en coupe du monde doivent être payées en priorité car la FIFA verse à temps les montants alloués aux fédérations. La confiance se mérite. Pourquoi attendre pour payer les primes. C’est un manque de professionnalisme de la part des dirigeants qui pourtant ne se gênent pas à faire voyager leur famille, copines etc au frais de l’état. Lorsqu’une équipe nationale se déplace toutes les dispositions doivent être prises pour les athlètes soient dans de bonnes conditions. Cela commence pour l »état à honorer ses engagements à temps.

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