Sans pitié, la justice va sévir contre les auteurs de violences qui ont entraîné la mort du jeune Cheikh Diop du Ndiaga abattu ce jeudi à la Sicap Baobab. Nous apprenons que du côté du parquet de Dakar, où cette affaire est suivie de très près, ordre a été donné à la police de procéder à l’arrestation et au déferrement de tous les acteurs impliqués dans cette fusillade
Mieux qu’une fin d’enquête, le relâchement de Barthélémy Dias qui a déféré à sa convocation n’est qu’une stratégie de la police pour éviter que la manifestation du M23 organisée à la Place de l’Obélisque ne dégénère. L’on apprend d’ailleurs, de source sûre, que la procédure enclenchée pour tirer au clair cette fusillade ira jusqu’à son terme. « Tous les acteurs qui ont pris part à cette violence seront mis aux arrêts et déférés au parquet », indique la même source. Qui précise que le procureur de Dakar est ferme sur cette position ». Hier, des nervis avaient été laissés libres de se retirer après avoir été interpellés et auditionnés par des éléments de la police nationale.
Dias fils en sursis
Leur mise en liberté pourrait être de courte durée avec la décision du parquet de placer tous les acteurs de l’altercation sous mandat de dépôt. Autant ceux qui se sont présentés à la mairie de Sicap-Mermoz, que les autres nervis qui avaient débarqué au domicile du professeur Abdoulaye Bathily, ils sont tous dans le collimateur de la justice prête à sévir contre des actes qu’elle ne peut laisser impunis, au risque de compromettre la cohésion sociale. Le temps que la manifestation du M23 passe, le patron des jeunesses socialistes, qui a avoué avoir tiré la balle qui a atteint le défunt Ndiaga Diop, retournera auprès des limiers pour les nécessités de la poursuite de l’enquête. Et, preuve que le traitement de cette affaire est partie pour différer de beaucoup d’autres qui l’ont précédé, la justice compte mettre la main sur le commanditaire des actes qui ont poussé Dias fils à tirer sur le groupe de nervis qui a débarqué à la mairie qu’il dirige. Pendant qu’on y est, l’enquête commence à livrer ses secrets. Des noms sont avancés comme étant les commanditaires de l’expédition qui a valu au jeune Ndiaga Diop (24 ans) de passer de vie à trépas.
Interpellé sur la question, Jean Paul Dias, le père du meurtrier cite le nom d’un célèbre garde du corps comme celui qui a mobilisé les lutteurs qui s’en sont pris à la mairie de Sicap-Mermoz. Mais, à la lecture du rapport d’audition des Babacar Doucouré et Babacar Sy, c’est le nom d’un ancien ministre qui a été agité en tant que commanditaire. Depuis l’Hôpital Général de Grand-Yoff, Sy et Doucouré ont déclaré avoir été approché par un certain Cheikh Diop, sur instigation du ministre ci-dessus, pour aller faire une simulation de sit-in devant les bureaux de la mairie en question. Et que le dit sit-in ne devait pas excéder une durée de 30 mn. Et les blessés d’ajouter que « le commissaire de Dieuppeul, flanqué de deux éléments, est venu leur dire de vider les lieux ». Mais, c’est avant qu’ils ne s’exécutent que des partisans de Barthélemy Dias se sont mis à leur lancer des pierres. Toujours dans leurs « confidences », Sy et Doucouré ont indiqué que « c’est dans cette atmosphère que le maire a dégainé ses deux pistolets pour tirer vers leur direction ». Quoiqu’il en soit, pour cette violence de trop, l’on ne s’étonnera pas que la justice envoie tous les protagonistes au gnouf.
Babacar Sy, Babacar Doucouré et Cheikh Diop
Qui sont ces nervis touchés par balle ?
Jeudi 22 Décembre, à 14h 16 mn, aux abords de la mairie de Sicap-Mermoz, trois jeunes atteints par balle sont ramassés par une ambulance du Crédit mutuel qui passait sur les lieux. Parmi eux, le corps sans vie de Cheikh Diop dit Ndiaga qui n’a pas survécu à ses blessures. L’enquête de police menée auprès de ses compagnons internés à l’hôpital général de Grand-Yoff indiquent que le susnommé, 24 ans est domicilié à la villa n°77 du quartier Deggo à Cambéréne et non Thiaroye. Il était lutteur et fréquentait l’école de lutte Balla Gaye. Quant à Babacar Sy, également blessé dans cette altercation, il est né en 1974 à Guédiawaye et fut garde du corps du défunt député Ndiawar Touré. Alors que Babacar Touré a vu, lui, le jour en 1988 à Pikine et exerce le métier de mécanicien de scooter à Thiaroye. Tous ces nervis ont la particularité, soulignent des sources proches de l’enquête, d’élire
L’arme du crime est un Beretta
Pour affronter les nervis, Barthélemy Dias tenait un Beretta dans chaque main. Cette arme prestigieuse, fabriquée par un armurier italien, est un modèle rare et cher. Le Beretta 525, qui a donné la mort à Ndiaga Diop et blessé les trois autres, est une arme de guerre qui a un énorme potentiel de destruction. Il peut attendre sa cible à 1200 m, avec la même intensité et la même efficacité sur le point de choc. Quelle est leur provenance ? Combien ont-elles coûté ? Voilà autant de questions, entre autres, auxquelles l’enquête sur cette affaire permettra de trouver des réponses.
Source: Le Pays via piccmi.com
Le ridicul ne tue pas au Senegal. J’ai pitie de Barthelimy Dias. Sa mort politique annonce et sans defense. Les enquetes ner font que repeter ce qu’ils connaissent de lui. IL a 2 beretta et a affirme avoir atteint 3 c’est tout ce qu’ils a fair. Alors que les vrais tueurs profiterons de visas et passports internationaux pour fendre dans la nature. Aalors il sera le seul a payer les pots casses meme s’il etait en etat de legitime defense.
La police devrait avoir de faire une enquente quand un video de la scene montre les policiers qui se sont derobees pendant les echanges de tirs.
Barthelemy n’a pas tire sur une personne x mais sur des gens qui cherchaient a faire peur et mal. QUELLE HONTE! LAISSEZ LE