XALIMANEWS- Les récents événements, survenus à Pikine, avec la mort du jeune Seydina Mouhamed Diop, incriminent la police. Toutefois, le bureau des Relations publiques de l’institution a tenu à donner sa version des faits.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Xalima, la police nationale nie rejette en bloc la version de la famille de la victimes. Selon elle, tout est parti d’une information faisant état « d’un groupe de jeunes qui s’adonnait à la consommation de drogue dans une maison à Pikine sis à Darou ».
Aussitôt, fait-t-elle noter, des agents de la police vont rappliquer sur les lieux. Après avoir incliné leurs identités pour procéder à l’interpellation des personnes incriminées, ils se sont vus opposés une farouche résistance. C’est alors, renseigne toujours la police qu’il « s’en est suivie une bagarre avant que les fonctionnaires de police ne réussissent à maîtriser deux d’entre eux. L’autre membre de la bande, bien connu des services de police pour des faits similaires à réussi à s’enfuir ».
« Au moment de leur conduite au commissariat, à hauteur de « Bountou Pikine » un groupe de d’individus s’est attaqué au véhicule de police pour tenter en vain de libérer les personnes interpellées », lit-on dans le document qui renseigne qu’après en avoir exprimé le besoin, les mises en cause ont été consultés par un médecin. Ce dernier avait requis qu’ils soient « transférés au centre de santé Dominique ».
Les services soulignent qu’après les premiers soins, » le médecin traitant a requis le transfèrement du nommé Seydina Mouhamed Diop qui présentait des problèmes respiratoires. Avec l’appui des sapeurs-pompiers, ce dernier a été acheminé et admis à l’hôpital principal de Dakar où son décès est survenu dans la nuit du 24 au 25 mars 2024″.
Pour finir, « l’enquête est confiée à la division des investigations criminelles (DIC) », pour éclairer sur la circonstance du décès de Mouhamed Diop, a jouté les services de la police.