XALIMANEWS-La femme enceinte Astou Sokhna est décédée à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga par négligence du personnel de santé. C’est ce qui est ressorti des résultats du rapport de mission commandité par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Un décès qui suscite toujours l’indignation des Sénégalais. Cette fois-ci c’est Malick Gakou, leader du Grand Parti et président de la Fondation “Maternité Solidaire” de s’exprimer sur cette affaire. Par ailleurs, il a aussi préconisé des solutions pour faire face à la mortalité maternelle au Sénégal.
“C’est un grand sentiment de désolation et une tristesse infinie qui m’ont envahi en apprenant le décès de cette brave dame décédée à l’accouchement. Un décès de plus, un décès évitable mais qui illustre, à bien des égards, la détresse des femmes sénégalaises face à la maternité. Cela reste insupportable et insoutenable”, se désole Malick Gakou.
Ainsi, face à ces situations qui mettent en péril le destin de la mère et de l’enfant, le président de la Fondation “Maternité Solidaire” laisse entendre qu’il est “extrêmement important de mesurer à sa juste valeur et avec sérénité les causes et les solutions à mettre en exergue pour éradiquer le taux élevé de mortalité maternelle et infanto juvénile dans notre pays.”
Par la suite, à l’en croire, il faut, situer les responsabilités de chaque élément de la chaine de valeur du processus de la maternité. Car selon Malick Gakou, il ne sert à rien dans ce contexte de vouer aux gémonies le personnel médical et les “braves sages femmes du Sénégal qui avec des moyens dérisoires se battent quasi quotidiennement pour sauver la vie de la mère et de l’enfant.”
“La situation globale de la mortalité maternelle a diminué de près de 38% entre 2000 et 2018, passant de 344 à 212 décès pour 100.000 naissances, même si on est encore loin de l’objectif millénaire du développement humain durable c’est à dire l’atteinte de moins de 70 décès pour 100.000 naissances vivantes. Dans notre pays, les données officielles indiquent que le ratio de la mortalité maternelle a baissé de 392 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2010 à 230 décès en 2018. Un taux encore extrêmement élevé et qu’il urge de réduire encore considérablement”, explique-t-il.
En revanche, Malick Gakou a exposé les raisons qui l’ont poussées à mettre en place sa fondation, “Maternité Solidaire”.
“J’incarne un symbole vivant de la mortalité maternelle. Ma propre mère est décédée à ma naissance des suites d’une hémorragie et j’en porte éternellement des stigmates. Je suis un élément de la cause”, se désole-y-il avant d’ajouter : “C’est pour éviter un tel drame à toutes les familles que je me suis levé depuis le 26/12/2015 pour faire de cet engagement le combat d’une vie. Je ne ménagerai aucun effort, aucune peine pour l’éradication définitive de la mortalité maternelle au Sénégal, en Afrique et dans le monde. Je sais qu’il nous faudra beaucoup de sueurs et de jérémiades pour y arriver mais nous allons relever le défi.”
La fondation “Maternité Solidaire” a pour objectif de “lutter contre la mortalité et la morbidité maternelles et périnatales, au Sénégal et en Afrique Sub-saharienne, d’améliorer des connaissances, attitudes et pratiques des femmes vis-à-vis des principaux facteurs de risque de mortalité et de morbidité maternelles et périnatales, à travers des activités d’information, de sensibilisation et d’éducation pour un changement de comportement; […] et de contribuer à travers la recherche opérationnelle, à une meilleure connaissance et à une prise en charge plus efficiente des problèmes majeurs de santé maternelle et périnatale.”
Toutefois, le président de la Fondation “Maternité Solidaire” a rappelé que la situation globale de la mortalité maternelle a diminué de près de 38% entre 2000 et 2018, passant de 344 à 212 décès pour 100.000 naissances, même si on est encore loin de l’objectif millénaire du développement humain durable c’est à dire l’atteinte de moins de 70 décès pour 100.000 naissances vivantes.
Dans notre pays, les données officielles indiquent que le ratio de la mortalité maternelle a baissé de 392 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2010 à 230 décès en 2018. Un taux encore extrêmement élevé et qu’il urge de réduire encore considérablement.
Dès lors, la première protection du droit de la femme commence par le respect du droit à la maternité qui est un droit fondamental et un devoir pour l’humanité.
Toute notre compassion émue à vous et a toutes les femmes décédées en cours d’accouchement ou faute de sang. C est dur la vie quand on n’a pas eu la chance de connaitre sa mère , de profiter de son affection et de ses soins tout particuliers