Le Directeur général adjoint du Cabinet du président de à la République, Moubarack Lô, a déclaré dimanche que le gouvernement est en train de faire en sorte que les prix des produits soient justes.
«Le président de la République est très clair sur cette question de stabilisation des prix et de baisse des prix ; il n’y a que les conditions internationales qui peuvent expliquer qu’un prix doit augmenter mais ça ne doit pas être le comportement des acteurs, de marge ou le mauvais fonctionnement des secteurs. C’est ce travail de fond qui est en train d’être faire : améliorer la régulation, mieux communiquer sur les prix, maitriser la structure et faire en sorte que les prix qui sortent correspondent à des prix justes», a-t-il dit au cours de l’émission Remue-ménage de la Rfm.
«Il y a un comité de suivi des prix des produits de première nécessité qui comprend des représentants des ministères des Finances, du Commerce, de la présidence de la République, de la Primature, plus les opérateurs. Qui a la réunion mensuelle ce mardi 7. La structure des prix va être étudiée notamment pour le sucre et le riz parce que l’huile ça déjà était fait, l’objectif étant avant qu’après avoir étudié la structure, de tenir sur la durée», a laissé entendre le collaborateur du président Macky Sall.
Ferloo
Enfin !
Notre nominé au Nobel d’économie est là ! On se demandait depuis ces polémiques politico-économiques où était monsieur Moubarack LÔ, l’homme aux mille niches qui devaient soulager nos populations confrontées à la flambée de certains prix des denrées de première nécessité.
Quand nous disions qu’aucun gouvernement ne pouvait faire plus que ce que faisait le Président Wade Abdoulaye, les mêmes : Moubarak LÔ, Aziz Diop, Moustapha Niasse, Ousmane Sène, Tanor Dieng, Abdoulaye Bathily et Landing Savané, nous racontaient des « bobards » à faire dormir debout le plus nul des étudiants en économie politique !
Vous y êtes, messieurs, le maçon….. Au pied du mur, les populations vous ont élus à 65% !
Vous nous avez assez rabâché cela, on a compris !
J’ai été surpris de lire Moubarack Lo dire qu’ils vont étudier la structure des prix notamment sur le sucre et le riz… J’ai suivi le débat entre M. Lo et M. Niang l’ex ministre du commerce du défunt régime et que ce dernier proposait a M. Lo de la consultance gratuite en lui livrant la structure des prix de certains biens et lui posant la question: a quel niveau serez vous en mesure de faire des économies pour baisser les prix. Ce qui est inquiétant c’est de lire qu’ils en sont a l’étude de la structure des prix apres plus d’un an de pouvoir et je me demande sur quoi ils se basaient pour dire qu’iis allaient baisser les prix s’ils ne connaissaient meme pas leurs structures.
@ Bara : bien vu ! Vous avez bien suivi ce débat dont je me souviens comme si c’était hier !
Je fais confiance au Président sur beaucoup d’autres domaines, mais là ils ont abusé des sénégalais lors de la campagne électorale pour la Présidentielle et c’est grave, bien que je ne leur jette pas la pierre parce que Massamba ou Coumba n’y changeraient rien à leur place, mais il fallait être franc avec les électeurs.
Ce Moubarack Lô est soit malhonnête,soit inculte: sa théorie sur la baisse des prix est encore fraîche dans nos têtes. En plus il a plagié l’idée du professeur Taye sur les bourses familiales.Dommage que les sénégalais se laissent facilement bernés.
État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
« Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »
Un recteur qui ignorait royalement l’autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d’une telle gravité qu’il ne doit certainement son « salut » (c’est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l’APR à la 25ème heure. Les « amis » avant la patrie.
Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)
Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.
L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.
———————-kathior, 24 novembre 2012 00:18 de nettali —————-
DÉCLARATION SAES
La section SAES-UGB s’est réunie en AG ce jeudi 11 octobre 2012 en vue d’évaluer la situation qui prévaut en interne au sein de notre institution universitaire.
Devant le constat :
d’une situation générale de mal gouvernance,
de non fonctionnement des structures et directions démultipliées,
de non respect des textes universitaires,
de mauvaise gestion des deniers publics alloués à l’UGB,
de la dégradation des conditions de travail,
de recrutements massifs et clientélistes de personnels non prévus dans le budget en cours,
de retard dans le paiement des salaires et de retenues sur salaires non versées.
L’Assemblée Générale de Saint-Louis condamne avec la dernière énergie le mode actuel de gestion du Recteur Mary Teuw Niane….
…
L’Assemblée générale, note avec indignation, désolation et amertume que le Recteur de l’UGB n’a respecté aucun des engagements qu’il avait pris lors de ses dernières rencontres avec le bureau de la section SAES.
Ainsi, l’AG exige :
le respect des textes en vigueur sur le recrutement de personnels enseignants non titulaires,
le paiement sans délai de toutes les sommes dues :
Heures Complémentaires du second semestre,
perdiem de voyage d’études aux ayant droits restants,….
le versement effectif des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants au profit de certaines institutions financières,
le paiement effectif des sommes dues aux institutions sanitaires,
L’AG regrette la lecture partielle ou contextuelle que le Recteur fait des textes qui nous régissent. Elle insiste sur l’urgence de la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’UGB et interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité d’auditer les fonds alloués.
Nous restons mobilisés pour la sauvegarde et la défense de notre institution.
Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES.
Fait à Saint-Louis le 12 octobre 2012.
L’Assemblée Générale
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SYNTUS (Syndicat des travailleurs de l’UGB de Saint louis).
Saint Louis, 22/06/2012.
APPEL A LA COMMUNAUTÉ CONTRE LES DÉRIVES D’UNE GESTION SOLITAIRE.
Depuis quelques années la gestion solitaire, le subjectivisme, le népotisme et les règlements de compte sont monnaie courante a l’UGB. Dans la vie des établissements ( UFR LSH, CCOS…) comme dans la gestion des ressources humaines (recrutement, traitement salarial, nominations) les exemples ne se comptent plus. Retraits de prérogatives, mises en quarantaine et tentatives d’humiliation sont le lot de ceux et celles qui qui refusent de marcher au pas et qui ont osé faire face.
LE SYNTUS FERA FACE COMME PAR LE PASSE.
Nous avons toujours préfère le dialogue social constructif a la confrontation. C’est pourquoi depuis la tentative avortée de licenciement dont certains de nos camarades ont été victimes en 2010 et toutes les tentatives vaines de déstabiliser notre syndicat, nous avons voulu rester sereins et positifs.
Seulement la récidive dans l’irrespect et le manque de considération à l’ endroit des travailleurs y compris certains de ces collaborateurs attitres, du Recteur, mettent gravement en péril la gestion démocratique et la justice sociale.
C’est pourquoi sentinelle au service exclusif de l’institution, le SYNTUS est résolu a faire face pour réinstaller la confiance et la joie de travailler ensemble toutes composantes confondues au développement concerté de l’UGB.
VIVE LES SYNTUS, VIVE L’UGB.
L’Assemblée générale
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