XALIMANEWS : L’acteur culturel Moussa Sène Absa est pour un retour aux valeurs et à ce qui faisait le charme du Sénégal d’antan.
« On aura beau construire des immeubles, des autoroutes, des stades… tant qu’on n’aura pas construit le sénégalais, ça n’ira pas. Cela se fait par l’éducation, c’est le plus grand combat à mener. L’éducation est transversale. Il faut que tous les secteurs de la vie convergent vers elle. Qu’on dise à l’enfant, dans sa langue, comment se comporter dans la société. J’ai fait 3 ans à la Barbade avec mon garçon qui avait 3 ans à l’époque. En rentrant au Sénégal, sa réaction m’a fait un choc. Il m’a dit que ce pays est sale. Normal vu qu’il a grandi dans une société où on n’ose pas jeter un papier par terre », a dit le cinéaste invite de Takoussanou Djolof.
Moussa Sène Absa : « On aura beau construire des immeubles, des autoroutes… tant qu’on n’aura pas construit le sénégalais, ça n’ira pas »
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Oui, ne pas construire le sénégalais à la base, engendre une élite malade.