Le ministre de la communication Moustapha Guirassy n’a pas du tout été tendre avec la presse. En effet, lors de l’anniversaire du quotidien «Rewmi», il est revenu sur les maux qui gangrènent le secteur de la presse. Il a ainsi souligné que les difficultés sont le fait des dirigeants d’entreprise et des journalistes.
Les entreprises de presse sont de plus en plus confrontées à des difficultés qui sont de l’avis du Ministre de la communication, Moustapha Guirassy, le fait des dirigeants de l’entreprise de presse et des journalistes. En effet, à l’en entendre : «La profession a trop longtemps été laxiste, qu’il s’agisse de ses spécificités ou de ses coûts de fonctionnement. Les acteurs portent aussi une responsabilité historique relative au mode de prise en charge des doléances du secteur et de leur management»
Une autre des faiblesses a-t-il tenu à préciser, tient à l’absence de préoccupation marketing, de connaissance du lectorat. Mais les choses changent. Avec le stimulus de la concurrence, les entreprises se mobilisent de plus en plus pour tenter d’être plus en phase avec les attentes, parfois contradictoires, des lecteurs.
De ce fait il a fait savoir qu’ : «Aujourd’hui, il nous incombe, Etat et acteurs de la communication sociale, de trouver ensemble les moyens de protéger et de relancer le secteur». A cette fin, le Gouvernement, à travers le Ministère de la Communication a, sous l’impulsion du Chef de l’Etat et du Chef du gouvernement, initié une large concertation avec les acteurs du secteur qui ont tous accepté de venir faire part de leurs analyses et de leurs propositions.
Ainsi, ils sont en train de mettre en œuvre les dispositions d’un nouveau cadre pour la modernisation de l’entreprise de presse avec le soutien des professionnels de la communication sociale. Il a tenu à préciser que : «Ce code n’est pas la ‘‘Solution’’, mais pourrait permettre de créer un électrochoc salutaire et encadrer le secteur pour son bon développement et tenter de le protéger contre tous ces chocs exogènes, corollaires des mutations évoquées plus haut.