Fait assez rare pour être souligné. Il a fallu attendre 18 jours pour boucler les « formalités » de rapatriement de la dépouille mortelle de l’ambassadeur Vincent Boulé. Pourquoi un délai aussi long ?
Mystère et boule de gomme… Il est constant qu’il est décédé à son domicile et que des mystères entourent le drame. Pourquoi, le Gabon, dont la présidence de la République dispose d’une flotte d’au moins trois appareils, n’a-t-il pas diligenté la procédure aux fins de rapatriement ? Le corps du défunt ambassadeur du Gabon au Sénégal, Vincent Boulé, décédé le 5 novembre dernier, et à qui le gouvernement et le corps diplomatique accrédité au Sénégal ont rendu un dernier hommage mardi dernier, ne sera rapatrié que jeudi 24. La cérémonie des obsèques a eu lieu à l’hôpital Principal de Dakar sous les auspices du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Me Madické Niang qui a rendu un vibrant hommage au défunt.
Auparavant, le Premier ministre Souleymane Ndéné avait élevé le défunt au grade de chevalier dans l’Ordre national du Lion à titre posthume. C’est dire si le gouvernement a voulu témoigner sa sollicitude et partager la douleur de la famille. Une veillée…sans le corps a été organisée dans les locaux de l’ambassade du Gabon, à Fann-Résidence, hier dans la soirée. Diplomate chevronné, le défunt avait, pendant 24 ans, représenté son pays dans différentes capitales.
Vincent Boulé a été ambassadeur du Gabon au Sénégal pendant six années. Décédé à l’âge de 66 ans, il a été élevé par le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye au grade de chevalier de l’Ordre national du lion à titre posthume. La discrétion a été de mise dans la gestion de cette affaire. Beaucoup de questions sans réponses…
Source : EnQuête via nettali.net