Dominique Strauss-Kahn est apparu le visage grave et fermé dimanche à 20 heures sur le plateau de TF1. Veste noire, cravate sombre, l’ancien directeur général du FMI, s’est dit « content de pouvoir s’exprimer ». « Ce qui s’est passé ne comprend ni violence ni contrainte ni agression ni aucun acte délictueux, c’est le procureur qui l’a dit », a-t-il assuré.
Il a reconnu « une relation inappropriée, une faute, vis-à-vis de [sa] femme et de [ses] enfants, de [ses] amis. mais aussi vis-à-vis des Français ». Il assuré que « ce n’était pas un rapport tarifé, c’était une faute morale » « Je n’en suis pas fier et je la regrette, et je crois que je n’ai pas fini de la regretter », a-t-il assuré.
S’appuyant sur le rapport du procureur, il assure que celui-ci « ne m’accuse en rien de traces ou de blessures. Ce tabloïd qu’est devenu L’Express a voulu présentercomme rapport médical ce qui n’était que la fiche d’entrée à l’hôpital. Il n’y a rien dans le rapport”.
« On a dit beaucoup de choses fausses, que j’avais voulu fuir, alors que mon billet pour l’Europe avait été pris depuis des jours, que j’avais déjeuné avec ma fille », a-t-il ajouté. « Le rapport du procureur dit quoi ? Ce ne sont pas mes avocats qui le disent, ce n’est pas moi. Il dit que Naffisatou Diallo a menti sur tout, elle a menti sur les faits, elle a présenté tellement de versions différentes que je ne peux plus encroire un mot, elle a menti à chaque entretien ».
« Les charges ont été abandonnées, il n’y a pas lieu de poursuivre parce que les accusations sont tombées. Il n’y a pas eu de procès parce qu’il n’y avait plus aucune déclaration qu’y tienne.
La poursuite au civil montre bien les motivations financières qui sont derrière tout cela. La procédure civile va se dérouler, je n’ai pas l’intention de négocier », explique-t-il aussi.
MANIFESTATION DEVANT TF1
Arrivé un peu plus tôt en voiture, DSK est entré par l’arrière de la tour qui abrite le siège de TF1 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Il a ainsi évité la cinquantaine de féministes qui manifestaient devant le siège de la chaîne.Peu après l’arrivée de M. Strauss-Kahn, les manifestants scandaient « DSK honte à toi »et « TF1 complice », en tapant sur des tambours.[xalimasn.com]
Les manifestants, des femmes pour la grande majorité, s’étaient rassemblés en fin de journée derrière deux banderoles, l’une portant les mentions « DSK = déni de justice. Quand une femme dit non, c’est non » et « La barbe », du nom de l’un des collectifs qui appelaient à manifester contre l’intervention télévisuelle de l’ancien directeur du Fonds monétaire international.
Saramm khonni toubabouuu
Saramm khonni toubabouuu
Saramm khonni toubabouuu