Naître et mourir sont deux étapes inévitables de la vie, ce sont les bornes de cette dernière. Ce sont des moments où notre incapacité à nous prendre en charge se révèle au grand jour.
Notre fragilité est sans doute ce qui explique notre inertie à ces moments précis.
Nous ne pouvons rien de nous-mêmes et ceci nous rappelle, sans précédent, notre éphémérité.
Durant notre existence, deux sentiments indissociables nous habitent: la peur et l’amour, se juxtaposant dans une sorte de valse: » Avoir peur d’aimer quelqu’un et aimer avec la peur de perdre quelqu’un ».
A ce qui précède s’ajoutent deux émotions qui surviennent dans les moments les plus culminants de notre vie : la joie et la tristesse.
La deuxième étant plus dominante sur la première.
Notre environnement laisse présager des temps de tristesse au détriment des temps de joie.
Choisissons malgré tout d’être heureux, en acceptant que la vie nous arrache la plupart du temps ceux qui nous sont si chers et ce qui nous tient vraiment à cœur.
Aimons sans compter les fois où nous avons été déçus et blessés.
Aimons à l’ivresse, sans modération, sans rétention.
Avec toute ma gratitude et ma reconnaissance.
Dr. Mohamed Diallo
Le Berger au service de la Nation,
Président de la Coalition Naataangué Askan Wi