Après vingt ans de séjour aux Etats-Unis d’Amérique, Ndèye Ndiaye « Atlanta », décide de rentrer au bercail pour participer au développement de sa région natale, la Casamance. Depuis, elle se bat quotidiennement pour aider les populations de son terroir à entreprendre pour vaincre la pauvreté. C’est dans cette optique qu’elle a pris part à la sixième édition de la Journée des Femmes Diolas, samedi 23 avril, à Gentilly, en banlieue parisienne. En marge de cette rencontre dont le thème était : «L’entrepreneuriat féminin», la présidente du Réseau des Femmes pour l’Emergence de Ziguinchor, s’est entretenue avec Diasporas.fr sur sa vision du développement de la Casamance.
Diasporas.fr : On vous décrit souvent comme une infatigable militante du développement de la Casamance?
Ndèye Ndiaye « Atlanta » : Etant native de cette région, j’ai vu qu’elle a un potentiel inestimable. C’est pourquoi après vingt ans de séjour aux Etats-Unis, j’ai décidé de rentrer pour participer à son développement. C’est donc la raison pour laquelle je me bats quotidiennement.
Je voudrais aussi profiter de cette entretien pour déplorer le fait que les politiciens ne s’intéressent pas au développement alors que celui-ci est le garant de la politique de demain. Comment pouvez-vous expliquer le retard de notre région, en dépit de son énorme potentiel? Si je suis aussi revenue, c’est parce que j’ai vu que Macky Sall est le seul président de la République depuis 1960, à avoir véritablement mis la Casamance en exergue. Notre région est sa priorité ! Je rappelle aussi qu’il a choisi la Casamance comme région prioritaire pour tester la politique de territorialisation. Je me suis donc dit qu’avec tout ce que le président de la République fait et ambitionne de faire pour la Casamance, je ne dois pas rater le train. Et pour jouer ma partition, j’ai créé un slogan, «Pour l’émergence de la Casamance, je m’engage», il va être une plateforme économique où les acteurs vont discuter de la problématique de toutes les activités économiques de la région : transport, transformation des produits et céréales, l’électrification rurale…
Pourquoi devrez-vous réussir là où les autres ont échoué ?
Parce que je suis femme et j’y crois ! C’est la raison pour laquelle j’ai quitté les Etats-Unis d’Amérique pour revenir dans mon terroir. Et je suis sûre que mes sœurs qui se débattent à longueur de journée ont toutes les chances pour réussir. Il faut juste que nous nous organisions pour émerger du lot. Que nos produits puissent sortir de la région.
Avez-vous tentez d’associer des cadres de la régions qui occupent aujourd’hui des postes de responsabilité dans votre combat?
Nous avons essayé, mais c’est la problématique : les Casamançais ne sont pas solidaires. La solidarité fait défaut, le portage gouvernemental aussi fait défaut. Alors que voulez-vous ? On est obligé d’utiliser les moyens du bord. Avec le président Macky Sall, il y a le FONSIS, il y beaucoup de programmes pour les femmes et les jeunes et il y a aussi le FONGIP où d’ailleurs je travaille. Il est dirigé par un Casamançais, Doudou KA, lui aussi infatigable militant du développement de la région ! En tout cas, moi je vais prendre mon courage, mon destin en main et participer à l’émergence de la région. La Casamance ne sera demain, que ce que ses filles et ses fils en feront. Donc j’essaie de trouver mon chemin pour participer au développement de ma région. Et je crois fermement que même la paix ne peut pas se faire sans le développement.
Parlons justement de la recherche de la paix en Casamance, pensez-vous qu’on est sur la bonne voie ?
Je le pense, car depuis que le président Macky Sall est là, on entend plus de problème. Donc j’ose espérer tranquillement et sereinement que le problème est en train d’être réglé. Et je pense que si on y rajoute le développement pour que les jeunes puissent trouver du travail, que les femmes puissent trouver des activités génératrices de revenus, ce sera vraiment un pas important vers le retour définitif de la paix en Casamance.
Recueillis par Cheikh Sidou SYLLA
Diaspora.fr
Foutaise, si c’est vrai il fallait négocier avec Banjul. ton président s’en fou du calvaire des Caisaçais
Si cela était vrai mais dommage le développement de la Casamance ne se résume pas en slogans mais en actions concrètes. Votre mentor ne fera et vous avec.
Effectivement des promesses il y en eu lors d un discours du president a Ziguicnhor il y a 2 ans déjà, mais a ce jour les exonerations promises au entreprises touristiques de Casamance ne sont toujours pas appliqué, La loi est vote mais pas de decret . Une fois de plus on se moque des gens. Ce n est pas nouveau mais on esperait sortir de l eau avec ces exonerations , on continue a couler doucement mais surement .
Quand a l acheminement , les ministres se succedent mais on a de moins en moins d avion …
Atemit sembe
Que des promesses , nous attendons toujours les mesures d exoneration fiscale promise il y a 2 an par le president lors de son discours a Ziguinchor. La loi existe mais il n a pas signé le decret d application …