Ndèye Ndiaye « Atlanta », une célèbre actrice de développement basée à Atlanta, capitale de l’Etat de Georgie, aux Etats-Unis d’Amérique, a procédé samedi au lancement officiel de son mouvement politique dénommé « Pour l’émergence de la Casamance, je m’engage » qui se veut une plateforme économique, a constaté l’APS.
« Cette plateforme va servir de voix aux sans voix. Elle est la majorité silencieuse de la Casamance. Nous demandons à la population de s’engager pour le développement de leur terroir », a lancé Ndèye Ndiaye Atlanta au cours de la cérémonie de lancement de la dite plateforme.
Dans une salle du centre culturel de Ziguinchor remplie, Ndèye Ndiaye « Atlanta », par ailleurs présidente du réseau des femmes pour l’émergence de Ziguinchor, s’est dit engagée à donner un contenu à ses nombreuses activités de développement en vue d’accompagner le slogan de l’émergence d’où la formule : « Pour l’émergence de la Casamance, je m’engage ».
En présence de plusieurs acteurs de développement et de responsables politiques dont le ministre-conseiller spécial du président de la République Benoit Sambou, Mme Ndiaye a indiqué que sa plateforme économique a « pour objectif de recueillir les avis de la population sur le programme du gouvernement ».
« Les politiciens tiennent souvent leur discours sans tenir en compte des préoccupations et de l’opinion des populations pour qui les différents programmes sont destinés », a déploré Ndèye Ndiaye « Atlanta », insistant sur la nécessité d’expliquer « la vision du président de la République dans une perspective d’intégrer les avis des populations à la base ».
Connue pour son engagement pour la cause féminine et ses multiples interventions en faveur des plus démunies, Ndèye Ndiaye « Atlanta » a surtout insisté sur la formation des jeunes.
Ceci est d’autant important, a-t-elle dit, que « pour arriver à l’émergence, il faudra le développement qui ne peut s’obtenir sans la formation des jeunes, des femmes et de tous les acteurs ».
Devant une foule nombreuse, Ndèye Ndiaye « Atlanta » a évoqué plusieurs axes de sa plateforme économique et politique, insistant sur les enjeux liés à l’éducation et la formation, le sort des jeunes diplômés, l’absence de recrutement « sérieux » dans les entreprises nationales, la densification du tissu économique, la réorganisation du secteur de l’élevage, la préservation de l’environnement et la transformation des produits locaux.
Je suis allée pour la première fois en Casamance il y a trois mois. J’ai été choquée par l’état de délabrement de tout dans cette région de Ziguinchor : Routes, bâtiments administratifs, habitats des populations, et même la vie des gens sent la pauvreté comme on n’en connait pas dans le reste du Sénégal excepté Diourbel, et encore. A mon avis les cadres Casamançais n’aiment pas leur terroir, sinon ils ne seraient pas tous à Dakar et dans les autres grandes ville du Sénégal! La maison du Maire de Zig, Baldé dont les murs sont de 5 mètres au moins de hauteur, avec une porte on dirait blindé est un signe de méfiance vis à vis de ses administrés. Que tous les « Casaçais » rentrent chez-eux dans leurs régions respectifs avec un planc de redressement appropré à la situation pour que dans trente ans cette belle région NATUREL soit la région la plus développée du Sénégal !