On attendait un match référence depuis janvier 2013, date d’arrivée d’Alain Giresse à la tête de l’équipe nationale du Sénégal. On a été servis ce samedi 16 novembre 2013 à Casablanca. Même s’il y a un goût d’inachevé parce que les Lions avaient largement les moyens de leurs ambitions et leur brillante prestation face à la supposée meilleure formation africaine depuis 10 ans augure de lendemains qui chantent.
A Casablanca, nous avons enterré le bide de Bâta. Les joueurs ont rempli pleinement leur contrat. Le Sénégal est certes tombé, mais les armes à la main. Alain Giresse a fini par comprendre que la place de Stéphane Badji n’est pas sur le banc.
Le technicien français a aussi remis en cause son obsession de mettre Lamine Sané dans l’axe. Kara Mbodji et Papy Djilobodji ont démontré qu’ils n’ont aucun complexe à affronter les meilleurs attaquants, même s’ils se nomment Didier Drogba. Salif Sané rappelle un certain Salif Diao au niveau du milieu terrain. Mais surtout quel talent ce Sadio Mané ! La classe, la percussion, la vivacité, l’audace.
Autant de qualités qui caractérisent le meneur de jeu des Lions qui a donné le tournis à la défense ivoirienne. Quid de Pape Ndiaye Souare ? C’est tout simplement un type d’arrière latéral moderne qui apporte du surnombre sur le plan offensif avec ses centres en mouvement.
Il nous a juste manqué un tueur, un renard des surfaces, un serial kyller digne de ce nom. Papis Demba Cissé était trop court physiquement et la perte de sa place de titulaire à Newcastle ne va pas arranger les choses. Mame Birame Diouf dépense le plus souvent trop d’énergie à aider sur les tâches défensives qu’il ne sait plus quoi faire de la balle quand il la reçoit dans la zone de vérité. Moussa Sow est pétri de talent. Mais il peine à l’exprimer avec les Lions. Quant à Dame Ndoye, le rôle de joker semble lui convenir le plus parce qu’il dispose d’une grande lecture de jeu à partir du banc. Reste à savoir maintenant si Alain Giresse va avoir un esprit de dépassement et faire revenir Demba Ba.
Le cas échéant, ce dernier devrait aussi faire preuve d’engagement et de détermination. Ce qui est sûr, c’est qu’une équipe est née à Casablanca. Comme ce fut le cas en 2000, à Surulere, au Nigeria.
Merci de ne pas la casser.
Laisser les continuer leur mission:ils sont sur la voie de la résurrection de notre foot national.Il y’a que les jaloux qui sont contre.Une équipe commence à naitre avec ce que nous avons vu samedi au Maroc.Senghor doit continuer avec le staff technique en place et surtout laisser Giresse finir son travail.