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« Ne sera plus journaliste qui veut, mais aussi ne… »

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Prenant partie à la rencontre entre élus et professionnels de la presse, Cheikh Ahmadou Bamba Niang, le président du comité scientifique a expliqué que le nouveau code permettra d’organiser le secteur du point de vue de l’accès à la profession, pour définir qui doit être journaliste.

Le texte de loi en vue prend en outre en compte l’ensemble des préoccupations pour réglementer l’entrée dans la profession. En outre, l’accès aux responsabilités de directeur de publication et de rédacteur en chef sera aussi réorganisé avec au moins 10 ans d’expérience pour le premier et 5 ans au moins pour le second. Pour la télévision et la radio, il y aura un directeur de l’information et un directeur des programmes. La carte nationale de presse permettra de faire régner l’ordre dans le secteur, souligne un juriste des médias qui explique qu’avec la nouvelle carte de presse, “ne sera plus journaliste qui veut”. Il faudra justifier la pratique du journalisme par un diplôme d’institut ou d’école de journalisme reconnue par l’État en plus de plusieurs années d’expériences. Pour ceux qui exercent le métier depuis des années sans disposer de diplômes de journalisme, la commission chargée d’attribuer les cartes statuera sur leur cas.

Cheikh Ahmadou Bamba Niang a toutefois expliqué pour ce qui concerne la sanction avec la dépénalisation du délit de presse, que celle-ci doit être proportionnellement partagée entre celui qui a écrit (le journaliste) et celui qui a porté l’information à la connaissance du public (le Directeur de publication).

Il renseigne également sur l’encadrement du droit de réponse qui interdit que celui-ci ouvre la porte à une autre violation. En dehors de ce type de sanction, le code prévoit qu’en cas de certains délits de presse, le journaliste pourrait se voir retirer la carte professionnelle nationale par un tribunal des pairs mis sur pied. Ce retrait peut être temporaire voire définitif.

La question du financement

Selon Aly Fall, secrétaire général adjoint du Synpics, “une fois ce texte adopté, les choses vont changer”. “Nous attendons de vous l’adoption de ce code et nous souhaitons vous convaincre de sa pertinence. Ne sera plus journaliste qui veut, mais aussi ne sera plus patron de presse qui veut”, a dit Aly Fall aux députés.

Sur la question du financement du secteur des médias qui reste aussi une importante disposition du code, le magistrat a fait savoir que dans le financement de l’audiovisuel public, il est prévu dans le projet de code “un prélèvement d’une taxe à la téléphonie pour financer ce soussecteur. Et après, une bonne partie de la publicité va revenir à la presse privée. Pour l’aide à la presse, il y aura aussi l’institution d’un fonds d’aide à la presse privée”.
Nettali

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