Le décès de Astou Sokhna en couches, du fait d’une négligence médicale, aura remis en cause la qualité de formation des professionnels de la santé. Face à la presse, ce jeudi, le ministre de Santé et de l’Action sociale informe qu’il a reçu des instructions claires, en concert avec son collègue de l’Enseignement supérieur pour passer au peigne fin ces écoles.
« Pour ce qui est des écoles de formation sanitaires, effectivement nous avons reçu des instructions moi (ministre de la Santé) et mon collègue ministre de l’Enseignement supérieur pour que nous puissions passer au peigne fin ses établissements de santé », indique le ministre.
Diouf Sarr précise à ce sens qu’ils seront en compagnie de l’Autorité nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Anaq-sup)
« Oui L’Anaq-sup va nous accompagner dans ce processus systématique de vérification de la qualité parce qu’au-delà de l’exercice du métier, sur le théâtre de la prestation de service, il y a beaucoup d’autres choses qu’il faut, de notre point de vue, formater en amont », estime le ministre de la Santé.
Le Président Macky Sall, lors du conseil des ministres du 20 avril dernier a demandé un contrôle des écoles de formations dédiées à la santé.
Lors du Conseil des ministres, ce mercredi 20 avril 2022, le président de la République insiste, particulièrement, « sur l’impératif de renforcer les inspections des établissements de santé et d’assurer la qualité de la formation du personnel médical par un contrôle et une régulation des écoles de formations dédiées. »