Tête-de-liste de la coalition Benno au pouvoir entrée en
rébellion sous le mode de député non-inscrit dans l’ac-
tuelle 14ème législature, pour avoir été « écartée » par
leur chef de file du Perchoir de l’Hémicycle, Mme Aminata Touré veut faire réparer une fois pour toutes le tort qui lui aurait été fait sur la base de «liens de parenté » ; ceci, par le biais d’une loi.
Cependant son premier dessein parlementaire serait déjà mal parti pour « vice de forme», d’abord. Et il n’y a pas que cet avis d’un ancien parlementaire expérimenté et documenté qui risque de plomber son intention, perçue comme motivée par un désir de « vengeance » : il y a, aussi, le risque de retour de manivelle de sa croisade contre les «biens mal acquis » : celle-ci avait conduit en prison et fait condamner le fils de l’ancien président Me Abdoulaye Wade.
Pour la petite histoire, Karim Meïssa Wade a été le seul embastillé dans cette traque, qui remonte du temps où Mimi, comme on la surnomme, était ministre de la Justice. C’était tout au début du premier magistère du Président Macky Sall, qu’elle ne semble plus vouloir même en dessin. En effet les « pro-karimistes » et le parti du père de celui-ci ont déjà lancé des cris de «guerre » contre son projet de loi.
Népotisme et nomination: Le projet de loi Aminata Touré vers l’impasse
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