À 80 ans, Moustapha Niass doit songer sérieusement à quitter l’Assemblée Nationale et laisser la place aux jeunes.
Sa bourderie prouve à suffisance qu’il est dépassé par le style, la détermination et le patriotisme de la députation de rupture incarnée par certains députés à l’image de Sonko.
Mieux sa réaction épidermique, puérile et burlesque montre à ceux qui avaient encore des doutes sur la vassalisation du pouvoir législatif par l’exécutif qu’il ne faut rien espérer de bon de cette législature à prédominance de médiocres inféodés aux caprices d’un régime démocraticide.
50 ans de vie dans les arcanes de l’État est largement suffisant pour un individu qui a été témoin et acteur de la gouvernance de 4 présidents et dont les compétences sont aujourd’hui complètement amorties.
Nul n’est indispensable et Niass doit savoir qu’il y a des milliers sénégalais talentueux et compétents capables de tenir la dragée haute l’A.N.