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Niasse ou Tanor : Bennoo poursuit la recherche du « candidat de l’unité »

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Les opposants sénégalais se sont accordés sur de nouveaux délais « les meilleurs » pour désigner Moustapha Niasse ou Ousmane Tanor Dieng comme leur « candidat de l’unité » à l’élection présidentielle du 26 février 2012, a constaté un reporter de l’APS, lundi.

‘’Nous nous sommes accordés sur un moment pour que dans les meilleurs délais (…) nous puissions aller dans le sens de l’unité qui est incontournable pour faire partir le régime d’Abdoulaye Wade’’, a déclaré le professeur Abdoulaye Barthily, Secrétaire général de la Ligue démocratique (LD).

S’exprimant au nom du comité de facilitation de la candidature de Benno Siggil Senegaal, M. Bathily a indiqué que leur coalition a enregistré les candidatures de Moustapha Niasse, Secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (AFP), et d’Ousmane Tanor Dieng, Secrétaire général du Parti socialiste (PS).

Selon le porte-parole, ‘’tous les partenaires sont acquis à cela (…) pour que dans les meilleurs délais’’, trouver le consensus entre les deux hommes qui se sont réunis, huis-clos dimanche soir, pour s’accorder sur la demande de leurs alliés communes de Benno. ‘’Cette fois, nous n’allons pas prendre date’’, a prévenu M. Bathily.

‘’Le consensus, c’est quelque chose qui se construit, ça ne s’impose pas. Ce que nous faisons est tout à fait nouveau dans ce pays’’, a estimé le leader de LD qui invoque ‘’le souci de l’inclusion’’ de la part de ses camarades de l’opposition.

De son côté, El Hadji Momar Samb (RTAS) a dit, en wolof, qu’‘’il y avait des délais imprescriptibles’’ pour la désignation du « candidat de l’unité » chez les opposants, rappelant toutefois qu’en 1999, c’est en décembre que Me Abdoulaye Wade a été désigné pour affronter le socialiste Abdou Diouf qu’il a vaincu le 19 mars 2000.

Benno Siggil Senegaal est une coalition qui regroupe surtout des partis d’opposition et des organisations société civile qui ont pris part aux Assises nationales (1er juin 2008 – 24 mai 2009).

Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng sont deux anciens rivaux dans le Parti socialiste d’avant Alternance. Aujourd’hui, ils considérés comme les poids lourds de l’opposition sénégalaise, en raison de leurs personnalités, parcours et soutiens respectifs. Ces opposants s’appuient aussi sur la société civile, pour revenir aux affaires.

M. Dieng a hérité du parti, le plus vieux de l’échiquier sénégalais, tandis que le second a quitté avec fracas en juin 1999 cette formation pour fonder l’Alliance des forces du progrès (AFP), qui a soutenu, contre le socialiste Abdou Diouf, l’élection en mars 2000 du président libéral Abdoulaye Wade, leur adversaire commun 12 ans plus tard.

Aps

2 Commentaires

  1. TANOR A LE MEILLEUR PROFIL ; OUI, ENTRE LUI ET NIASSE, IL NE DEVRAIT PAS Y’AVOIR PHOTO !!! Le pays va très mal ; les sénégalais sont désemparés et souhaitent, dans une large majorité, une fin de la douloureuse parenthèse libérale qui nous a fait voir de toutes les couleurs – fourberies je voulais dire ! L’espoir est permis, car, à l’heure actuelle, si on analyse très bien la situation politique du pays, on s’aperçoit que le PDS est très moribond ; il n’a jamais été aussi divisé et aussi léthargique ; la ‘’génération du concret’’ a implosé ; la validité de la candidature du Président est sérieusement incertaine… ; ainsi, tous les signes annonçant la fin d’un règne sont là. Au vu de tout cela, l’opposition n’a jamais été aussi près de voir se réaliser son rêve de bouter le pouvoir en place ; dans cette perspective, elle doit nécessairement se surpasser pour éviter une guerre de leadership, qui risque d’annihiler les espoirs de tous ceux qui souhaitent le changement – le ‘’Soppi du soppi’’. C’est regrettable que la société civile, qui est véritablement la majorité silencieuse, ne soit pas sortie de la ‘’clandestinité’’ ; afin que ses membres les plus représentatifs s’engagent et rallient la formation la plus crédible, pour faciliter l’émergence d’un candidat unique, qui se présentera sur la base d’un programme consensuel, prenant donc en compte les préoccupations des uns et des autres – et donc des conclusions des assises nationales. Personnellement, je persiste à croire que le socialiste Ousmane Tanor DIENG a le meilleur profil ; il faut reconnaître qu’il a eu le mérite de rebondir après la terrible déroute de 2001, alors que la presque totalité des politologues prédisaient la mort du parti socialiste ; et actuellement, les socialistes semblent avoir tiré toutes les leçons de leur mauvaise gestion des affaire qui leur a fait perdre le pouvoir. De plus, malgré les défections, le parti socialiste est resté incontestablement la formation politique qui a les fondations les plus solides. En outre, en dépit de leur patriotisme incontestable, toutes les autres personnalités de l’opposition, traînent des casseroles ; en effet ils ont une responsabilité certaine, à des degrés divers, tant dans l’avènement de l’Alternance que dans son bilan. Et à vrai dire, les formations politiques qu’ils dirigent ne sont pas suffisamment structurées et implantées dans les masses ; elles ne tiennent que par le charisme de leurs chefs. Et en vérité, le seul fait d’avoir quitté l’attelage gouvernemental et de rallier l’opposition, est un mea-culpa et une reconnaissance implicite de la légitimité de Tanor – le socialiste, comme le leader de l’opposition. Héritier de Senghor et de Diouf, il a acquis une solide expérience d’homme d’Etat ; en plus de cet avantage certain, il a un âge idéal pour pouvoir, en un mandat, rebâtir la république, redresser la situation – avec la collaboration de tous les patriotes – et réaliser la réconciliation nationale, sans laquelle point de salut ; Certes, c’est Tanor qui est le candidat idéal ; mais c’est NIASSE seul qui peut le confirmer, en désistant ; s’il le faisait, il en serait grandi et le pays lui en sera reconnaissant ; oui, il faut parfois savoir ‘’perdre’’ pour gagner ! L’urgence de la situation et l’importance des enjeux ne valent-elles pas le sacrifice ? En tout cas, avec ce régime libéral, manœuvrant et rusant perpétuellement, il est nécessaire de trouver urgemment le consensus sur la candidature unique de l’opposition – c’est là, à l’évidence, une exigence vitale !!!
    Dr Mouhamadou Bamba NDIAYE Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar Pédiatre à Thiès Recteur de l’Université Virtuelle « La Sagesse » de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan – Bienfaisance (Thiès).

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