« Idy claque la porte de la permanence », écrit « Rewmi Quotidien ».
Selon « Le Messager », c’est parce qu’il est « mis en minorité dans le comité directeur du Pds » que « Idy fuit le débat devant la commission de discipline ».
Dans « L’Observateur », Idrissa Seck déclare : « je suis rentré spécialement de Paris, où j’étais en mission, pour répondre à la convocation de cette commission de discipline malgré l’ensemble des réserves quant aux vices de forme et de fond qui entourent la procédure enclenchée. J’ai tenu au plan politique de me rendre à cette commission pour disposer à nouveau d’une tribune me permettant de réitérer l’invitation que j’ai déjà faite au président de la République d’honorer le serment qu’il a fait de respecter et de faire respecter la loi et en particuliers, la loi fondamentale. La disposition qui lui interdit de briguer un troisième mandat, c’est lui-même qui l’a introduite dans la Constitution de 2001 et la réforme de 2008 n’y a pas touché. Donc, j’étais dans d’excellentes dispositions, je le suis encore pour répondre à la commission ».
Toujours dans « L’Observateur », Idrissa Seck ajoute « qu’à la place des militants, (ils sont) tombés sur un rideau de force de sécurité, de Gmi avec des grenades lacrymogènes empêchant l’accès à la permanence nationale du parti ».
« Donc, les conditions n’étaient pas optimales pour travailler dans la sérénité et c’est cela qui a expliqué que je n’ai pas accédé à la salle. Parce qu’ils ont délibérément décidé que la sécurité qui m’accompagnait ne pouvait pas accéder et que seuls cinq personnes pouvaient accéder, alors que les statuts permettent au militant mis en cause de choisir d’autres militants pour assurer sa défense », conclut-il.
« Sud Quotidien » écrit que « Idy disqualifie Wade et défie Mamadou Seck ».
« J’ai accepté de répondre positivement au débat auquel m’invitait le frère Mamadou Seck, président de l’Assemblée nationale. Aujourd’hui j’ai donné mon accord et j’attends. Il semblerait qu’il dise qu’il cherche l’autorisation du secrétaire général, mais c’est lui qui a eu l’initiative de demander le débat, je réponds, il doit venir. Il faut qu’on ait l’habitude de débattre. Nous sommes des démocrates, nous sommes des libéraux. Maintenant, la transformation du Pds comme dit un leader de l’opposition un Paabi, Domji et sokhna si (le père, le fils et la mère) je ne suis pas d’accord. Moi, le Pds auquel j’appartiens, c’est le parti démocratique sénégalais. C’est-à-dire, un parti soucieux des valeurs démocratiques et des valeurs libérales à l’exclusion de toute déviation monarchique et un parti soucieux des intérêts du Sénégal et des Sénégalais de l’Afrique et des Africains, à l’exclusion des intérêts d’une famille ou d’un clan… », déclare Idrissa Seck dans les colonnes de « Sud Quotidien ».
« Le Quotidien » cite Idrissa Seck qui estime que « l’objectif (de sa mise à l’écart) est de faire place à Monsieur 15% ».
« Le Populaire » rapporte les même propos d’Idy : « on veut faire le vide pour un seul candidat : Monsieur 15% ».
Mais, avertit-il, dans « Walfadjri », « personne ne peut (l’) exclure du Pds ».
« Qui peut m’exclure du Pds. Le Pds aujourd’hui c’est quoi ? C’est un ensemble de militants ayant acheté leur carte à 100 francs et qui sont regroupés au sein de secteurs, c’est-à-dire en groupe de cent personnes. Voilà, il n’y a pas d’autres étages. Les renouvellements n’ont pas permis de mettre en place des sections, c’est-à-dire au niveau des collectivités locales, ni des fédérations départementales qui doivent envoyer leurs délégués au bureau politique. Or, aujourd’hui, vous entendez tous les militants, dans tous les départements du Sénégal, c’est vous (les journalistes) qui rapportaient leurs propos, dire qu’ils partagent les idées que je prône pour le parti. Il en a même qui vont plus loin en disant que le secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade, les a abandonné depuis longtemps au profit de la Génération du concret de Monsieur 15%. Ce sont les militants qui disent cela. Alors moi, ce qui m’intéresse, c’est la restauration du Pds et de ses valeurs fondamentales. Des valeurs du Sopi qui vous ont fait rêver vous tous en 2000. Donc, personne ne peut m’exclure », déclare le maire de Thiès dans les colonnes de « Walfadjri ».
Ce qui fait dire à « L’As » que « Idy déshabille la « Génération du concret de Monsieur 15% ».
Dans « Walf Grand-Place », Ousmane Masseck Ndiaye condamne l’attitude d’Idrissa Seck et estime que ce qu’il a fait « est une faute grave ».
« L’Observateur » note que « le sort de Idrissa Seck (est désormais) entre les mains de Wade ».
« Kotch » annonce qu’ « une nouvelle réforme constitutionnelle est en vue ». En effet, selon « Kotch », « pour valider sa candidature, Wade veut instaurer un ticket présidentiel ».
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