Un nommé Maodo Sall a tenté de s’immoler par le feu hier, aux alentours de midi, devant les grilles du palais de la République. Technicien supérieur de santé de son état, il dit n’avoir plus aucun espoir de retrouver son emploi qu’il a perdu à l’hôpital Aristide Le Dantec. Encore une tentative d’immolation déjouée hier, devant le palais de la République, un peu avant midi. Un certain Maodo Sall a, en effet, tenté de mettre fin à ses jours en s’aspergeant d’essence et du diluant, tout en se précipitant d’allumer le feu sur lui. Mais c’était sans compter avec la vigilance d’éléments de la Police, qui surveillent les alentours du Palais. Ces policiers l’ont vite neutralisé, avant de le plaquer au sol.
Dépouillé de son arsenal qui allait lui être fatal, Maodo Sall a été par la suite, acheminé au Commissariat central de Dakar où il a subi un interrogatoire. Aux policiers, l’homme, né le 27 Avril 1972 à Dakar, a confié vouloir mettre fin à ses jours pour la bonne et simple raison qu’il a perdu son emploi.
Alors qu’il servait à l’hôpital Aristide Le Dantec, en tant que technicien supérieur de la santé, Maodo Sall dit avoir fait l’objet d’un licenciement en compagnie de 50 autres personnes, il y a quelque temps. Ne pouvant plus attendre d’être réintégré comme le lui auraient promis les responsables dudit établissement de santé, il a voulu se tuer, pour abréger sa «vie dure».
Cet acte de désespoir, explique-t-il aux limiers, était son ultime recours, après une longue période de chômage forcé. «Je menais une vie difficile sans jamais voir le bout du tunnel», a-t-il encore confié aux enquêteurs, pour motiver sa tentative de suicide.
Après l’interrogatoire, Maodo Sall a été jeté dans les grilles du commissariat en attendant d’être fixé sur son sort.
Cette tentative avortée vient s’ajouter à deux autres qui ont toutes été empêchées par les policiers affectés au niveau de l’Avenue Léopold Sédar Senghor, ces derniers jours. Avec ces nouvelles pratiques de suicide, les devantures du Palais, devenues le théâtre de ces morts par le feu, sont minutieusement surveillées.
la vie au senegal est actuellement tres dure mais de la à sesuicider…