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Opération à haut risque à Port-au-Prince: les Diambars sécurisent le procès « Prison Break »

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SENINFOS.COM – Les casques bleus sénégalais en mission à Port au Prince, la capitale Haïtienne, assurent ce mardi une tâche à haut risque. Il s’agit de la protection et la sécurisation d’un procès qualifié du procès « Prison break » haïtien.

Le procès va faire comparaître 14 policiers et fonctionnaires d’une prison dans le sud-ouest de la ville côtière de Cayes à Port au Prince, jugés pour la mort d’au moins 11 détenus lors d’une évasion. Les accusés tenant coûte que coûte à jouir d’une impunité, la mission onusienne en Haïti craint une action osée des accusés ou de leurs probables souteneurs dans les rangs de la police haïtienne d’où la mobilisation des troupes sénégalaises pour assurer la sécurité lors des audiences au tribunal. [xalimasn.com]
Le 19 janvier 2010 soit une semaine après le violent séisme qui a tué environ 300.000 personnes, une émeute a éclaté quand certains des prisonniers dont le nombre dépasse les 400, ont tenté de fuir parce qu’ils étaient terrifiés par les répliques dans la prison surpeuplée.

Arrivée sur les lieux, les policiers haïtiens auraient ouvert le feu tuant plus de 22 prisonniers selon le juge qui a instruit l’enquête. Le régisseur de la prison, Sylvestre Larack, qui est aussi l’un des accusés, a déclaré que la police n’a pas utilisé des armes à feu. Son argument est que ses hommes ont simplement découvert les corps des prisonniers dont il attribue les meurtres à un chef de bande détenu lui-même abattu plus tard par d’autres par codétenus. Certains fonctionnaires de la police ont déclaré que ce sont les détenus qui se sont entretués. Les enquêteurs soupçonnent croient que certains des corps ont été enterrés secrètement par les policiers présumés auteurs de la tuerie.

 

Cet incident grave avait provoqué la colère du sénateur américain Patrick Leahy du Vermont qui avait exigé l’arrêt du soutien financier aux efforts d’Haïti pour sa réforme de la justice jusqu’à ce qu’une enquête approfondie soit effectuée. Le gouvernement haïtien et la mission de paix de l’Onu ont ensuite ouvert une commission conjointe pour enquêter sur les allégations.

Les prévenus risquent les travaux forcés à perpétuité s’ils sont reconnus coupables.
Frédéric TENDENG

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