«éxilé sur le sol au milieu des huées, ses ailes de géant l’empêchent de marcher»
Charles BAUDELAIRE
Depuis l’accession de son papa au pouvoir, notre cher albatros volait de ses propres ailes dans les airs comme il le voulait et quand il le voulait. Il était majestueux et déchirait les nuages pour dompter le ciel et ses étoiles brillantes avec le lancement officiel de Senegal Airlines. Il y a deux ans de cela, assise dans mon salon en regardant le journal de 20h en tant que citoyenne avertie, je voyais un albatros s’échauffer à la télévision nationale avec un discours nul et provocateur.
Mais de qui se moquait Fara Wade Ndiack ?
Cette question, tous les Sénégalais doivent se la poser ! Devant des citoyens avertis qui ont eu la chance de rencontrer de géants intellectuels comme Cheikh Anta et Lamine Guèye, un petit albatros tenait son petit discours rédigé par des cancres hyper impolis. Dans ton long discours, je n’ai retenu qu’une seule et unique expression «n’en déplaise» !
Mais à qui tu t’adressais mon fils ?
Devant le Peuple sénégalais et les personnalités qui partageaient les repas de ton père quand t’étais pas encore de ce monde, tu venais de baptiser ton bébé, Senegal Airlines. Tu venais de sacrifier notre pognon à nous tous dans des projets diaboliques qui n’augmentaient que la souffrance du Peuple sénégalais qui avait amené ton petit papa au pouvoir.
Géant albatros d’antan, tu as tellement joué avec nos milliards au moment où de jeunes diplômés peinaient à trouver du travail.
Tous les génies du Sénégal chôment en partie par ta faute. Ton copinage, ton népotisme et ton despotisme nous ont tellement fait galérer dans la misère. Des cancres sortis de nulle part dirigeaient des postes stratégiques que les génies chômeurs du pays pouvaient bel et bien occuper pour redresser le continent africain. Vos festins et voyages nous ont appauvris. Vous avez tellement volé dans les cieux que les nuages se sont lassés. L’édifice était vraiment difficile à construire sous votre règne car les mites rongeaient toujours les poutres.
L’année 2012 est arrivée avec force, t’a exilé sur le sol en blessant tes ailes, tu ne peux même plus marcher lentement pour espérer voler. Charles Baudelaire s’adressait-il à toi en écrivant ces tétramètres dans l’Albatros ? Drôle de ressemblance ! Tu ne voleras plus ! «Pantarei», disait Héraclite. Tout coule ! Rien n’est éternel. L’heure de la vérité a sonné sous l’oreille des insolents qui jouaient aux sourds-muets.
Le Peuple t’a jeté aux ordures mais pas aux oubliettes. Saisis cette opportunité de rendre compte au nom du Peuple sénégalais qui est si clément et qui ne réclame que son argent parce que tu n’as pas la taille d’un petit politicien pour espérer un jour gérer notre cité. Fais un acte de grandeur pour la première fois de ta vie en avouant que tu as joué avec nos ressources, rends nous notre pognon jusqu’au dernier centime. Tu as beaucoup à apprendre mon fils.
Euuuyyyy !!! Si j’avais un petit milliard de tes milliards, je développerais le Sénégal à ma manière en finançant le projet de mille mères de famille et de mille jeunes qui chôment dans les régions car les projets ne manqueront jamais. Connais-tu le «Guédji Cassamance Keurim ?» C’est ce qu’une jeune et fière diplômée comme moi étale au marché pour le vendre fièrement. Chaque jour qui passe, je rumine ma colère quand j’entends des milliards par-ci, par-là. Beaucoup de femmes dans le monde rural pouvaient financer des projets porteurs de revenus avec un petit million dans la dignité. Tu n’es pas plus méritant que moi pour rouler en jet privé. La seule chance que tu as eue c’est d’avoir été le fils d’un Président.
J’ai confiance en la justice de mon pays, qu’on la laisse faire son travail d’autant plus que nul ne peut se faire justice soi-même et que nous sommes dans un Etat de droit.
N’en déplaise à Fara Wade Ndiack, il rendra compte au Peuple sénégalais.
Seynabou NDIAYE
Vendeuse de Guedj cassamance
[email protected]
Merci Maman. Vous êtes une digne maman nous tous; Pour tous les jeunes senegalais chômeur ou non. Ce jeune voleur s’est comporté comme un » colon » ou un jeune enfant jouant avec nos deniers sans se soucier des goorgolous. Maman l’odeur ardent des « guedji Casamance » que vous vendez, témoignera demain devant l’eternel votre haute probité, votre dignité, votre grandeur. Bravo à vous et respect.
merci sokhna Nabou…..trés pertiant ton oncle…faut rester lucide et digne..ndiaye diattta
merci sokhna Nabou…..trés pertinant ton oncle…faut rester lucide et digne..ndiaye diattta
diadieuffffffffffffff sokhna Nabou…trés pertinant ton article…tu es lucide et digne…..ndiaye ditttttaaaaaaaa
très bien ècrit bon courage la nabou