Au cœur de notre cuisine sénégalaise se trouve un ingrédient humble mais essentiel : l’oignon. La demande nationale est forte, et notre capacité de production est impressionnante. Cependant, nous sommes confrontés à un défi crucial : comment assurer une conservation efficace pour garantir une disponibilité constante et réduire les pertes ?
• Évaluation de la situation actuelle :
Pour avancer, nous devons d’abord comprendre. Identifions les zones de production et de consommation, et évaluons les pertes post-récolte. Reconnaître le problème, c’est déjà franchir la première étape vers sa solution.
• Incitation au secteur privé :
Le partenariat entre le gouvernement et le secteur privé peut dynamiser notre économie. Proposons des incitations pour encourager les investissements dans le stockage moderne et efficient.
• Centres de Service Agricole :
Créons des centres près des zones de production. Ces hubs faciliteraient le stockage, la transformation et la commercialisation, augmentant ainsi la valeur de chaque oignon cultivé.
• Formation et sensibilisation :
Misez sur notre peuple. Organisons des ateliers pour nos agriculteurs et sensibilisons les commerçants à l’importance d’un stockage adéquat.
• Investissement technologique :
La technologie est notre alliée. Adoptons des systèmes modernes pour le stockage et utilisons les outils numériques pour gérer les stocks et surveiller la qualité. Avec le Sénégal émergeant comme une pépinière de start-ups technologiques, cette initiative pourrait également stimuler la création d’emplois et renforcer notre économie nationale.
• Infrastructure de transport :
Facilitons le transport rapide entre la production et la consommation. Un réseau routier efficace signifie moins de temps d’attente pour nos oignons et moins de pertes.
• Soutien à la recherche :
L’ISRA est un joyau de notre nation en matière de recherche agricole. Il est temps de lui apporter un soutien accru pour la découverte de variétés d’oignons plus résistantes et de méthodes post-récolte innovantes.
• Surveillance et régulation :
Assurons la qualité. Mettons en place un système de suivi pour garantir des normes élevées à chaque étape de la chaîne.
• Diversification du marché :
Explorons de nouvelles façons de valoriser notre production, comme la transformation en poudre ou d’autres produits dérivés.
• Fonds de stabilisation :
Créons un fonds pour soutenir nos agriculteurs en cas de fluctuations du marché ou d’autres imprévus. Ce fonds ne sera pas seulement une garantie contre les aléas du marché, mais également une réserve qui pourrait être mobilisée pour des besoins de financement occasionnels.
Chers compatriotes, en optimisant notre filière oignon, nous solidifions un pilier économique essentiel pour notre nation. C’est ensemble, avec vision et détermination, que nous construirons un Sénégal prospère pour tous.
Abdou Wahab Ben Geloune
Entrepreneur et investisseur
Président du Mouvement Wahab Président / FOCUS Administrateur de sociétés
un Sénégal prospère par l’oignon. Voilà la plus grosse bêtise sociale. La consommation d’oignons au Sénégal est tout simplement déraisonnable et disproportionnée. On En met, on en met encore et on en met tellement dans nos repas qu’ils deviennent même le produit principal. Nos femmes perdent trop de temps à éplucher ces oignons surtout lors de jours de fêtes jusqu’à même ne pas dormir suffisamment la veille de korite ou de tabaski. Mais quel est l’apport de cet oignon dans la qualité nutritive : presque nul. À la place le Sénégalais aurait plutôt cherché à ajouter des produits riches en protéines, en éléments minéraux essentiels (calcium, potassium fer, magnésium, phosphore ect) et en vitamines. Il est clair que le prix de ces produits serait moins cher à la vue du prix d’oignons actuellement au Sénégal. Majoritairement pour un repas accompagné d’une sauce pour 10 personnes 2 à 3 oignos maximum auraient suffit. Il faut que nos décideurs en nutrition et les politiciens en particulier trouvent la bonne communication pour changer cette donne. Mais macky sall est très limité en matiere de communication, d’innovation sociétale et son rapport avec le sénégalais est tout simplement affreux et conflictuel. Voilà un président qui n’entrera jamais dans les coeurs des sénégalais. Seuls ceux qui auront profité de ses actes de prebandes, de détournements de nos ressources financières et foncières pourront parler de bien pour lui.