Jour de vérité pour l’avocat Me El Hadj Diouf. Suspendue, depuis le 07 février, par l’Ordre des avocats, la robe noire fera face à ses pairs, ce mardi, pour violation des textes qui régissent la corporation. Et il sera fixé sur son sort le même jour. En effet, précise la source , le Conseil de l’Ordre des avocats, composé de 18 membres en plus du bâtonnier, est tenu de rendre sa décision le même jour, après avoir entendu l’avocat. A noter que le Conseil de l’Ordre, présidé par le bâtonnier, est composé de 18 membres élus directement par l’Assemblée générale parmi les avocats ayant, au moins, dix ans d’ancienneté. Leur mandat est de deux ans.
Me El Hadji Diouf sera jugé ce mardi par ses pairs. L’avocat de Adji Sarr se présentera devant le Conseil de discipline l’Ordre des avocats pour répondre des accusations de violation des textes du Barreau. En tout état de cause, ajoute le journal, «l’avocat du peuple» risque, en cas de culpabilité, quatre types de sanctions : l’avertissement, le blâme, une interdiction temporaire d’exercer jusqu’à 3 ans et enfin, une radiation de l’Ordre des avocats. Il faut savoir que les peines disciplinaires sont l’avertissement, la réprimande, l’interdiction temporaire d’exercer qui ne peut excéder trois années, la radiation du tableau des avocats ou de la liste du stage.
Suspendu depuis le 7 février, il est poursuivi pour ses nombreuses sorties sur l’affaire Sweet Beauty qui met face-à-face sa cliente et le président de Pastef. Le Conseil de discipline de l’Ordre est composé de dix-neuf juges dont le Bâtonnier, qui en assure la présidence. Si Me El Hadji Diouf est reconnu coupable, il risque quatre types de sanction : l’avertissement, le blâme, une interdiction temporaire d’exercer ne pouvant excéder trois ans et la radiation.
Selon la loi n° 2009-25 du 8 juillet 2009 portant modification de la loi n° 84-09 du 4 janvier 1984 complétée par la loi n° 87-30 du 28 décembre 1987 relative à l’Ordre des avocats, l’interdiction temporaire comporte, en outre, la privation du droit de faire partie du Conseil de l’Ordre pendant une durée, n’excédant pas dix ans, fixée par la décision qui prononce la peine. Pour sa part, Me El Hadj Diouf devra se présenter avec son avocat, afin de prouver qu’il n’a violé aucun texte
Rewmi Quotidien