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Alassane Ouattara a déclaré ce lundi soir aprés sa rencontre avec les émissaires de la Cedeao et de l’UA, que les discussions sont terminées » et que , Gbagbo devait « partir ». Un constat d’echec !
Laurent Gbagbo a refusé de quitter le pouvoir. Il l’a fait savoir aux trois émissaires de la Cedeao et celui de l’UA. Il demande une réévaluation du scrutin. Ce qu’ a rejeté son rival Alassane Ouattara qui a affirmé ce lundi soir devant la presse, que son adversaire cherche à gagner du temps.
La balle est dans le camp de la Cedeao qui doit intervenir militaireemnt pour déloger le président sortant
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Côte d’Ivoire: « discussions terminées », Gbagbo doit partir
ABIDJAN – Alassane Ouattara, reconnu à l’extérieur comme président ivoirien, a déclaré lundi soir à Abidjan que pour lui « les discussions sont terminées » et a appelé son rival Laurent Gbagbo à « quitter le pouvoir », après un entretien avec quatre émissaires africains.
« Pour nous, les discussions sont terminées », a déclaré à la presse M. Ouattara, à l’issue de plus de deux heures de discussions avec les émissaires de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Ces émissaires « vont retourner voir M. Gbagbo pour lui dire: 1) qu’il doit reconnaître les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI) certifiés (par l’ONU) », « 2) reconnaître que je suis le président élu, le président légitime de la Côte d’Ivoire, 3) qu’il doit quitter le pouvoir dans les plus brefs délais », a-t-il ajouté.
M. Ouattara, retranché au « Golf hôtel » d’Abidjan avec son gouvernement, a rejeté la mise en place d’un « comité d’évaluation » de la crise postélectorale, proposée par son adversaire.
« Nous connaissons bien Gbagbo, c’est une stratégie pour pouvoir gagner du temps et apporter des armes avec des mercenaires et miliciens pour tuer d’honnêtes citoyens », a-t-il affirmé.
« Nous sommes contre toute possibilité de lui donner à nouveau du temps. Les émissaires de la Cédéao et de l’UA nous ont bien compris », a ajouté M. Ouattara, qui les a rencontrés en compagnie de son Premier ministre Guillaume Soro.
Si M. Gbagbo ne quitte pas le pouvoir, « bien entendu la Cédéao utilisera tous les moyens, y compris la force légitime, comme ils l’ont dit, pour que le président élu que je suis puisse s’installer dans ses fonctions pleines et entières » a-t-il ajouté, précisant que ce n’était pas à lui « de donner (un) ultimatum », mais « à la Cédéao ».
« Nous verrons la suite en fonction de la position de M. Gbagbo », a-t-il dit. « Evidemment pour la paix, nous serions peut-être amenés à envisager quelques possibilités, mais il faut qu’il reconnaisse le résultat du scrutin. Qu’il quitte ses fonctions usurpées », a-t-il lancé, sans plus de précision.
Le Premier ministre kényan Raila Odinga, envoyé par l’UA, et les présidents Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert), mandatés par la Cédéao, ont eu dans la soirée un nouvel entretien d’environ une heure avec Laurent Gbagbo au palais présidentiel, après une première rencontre dans l’après-midi.
En prenant congé de M. Ouattara, M. Odinga avait déclaré: « Nous avons eu une discussion très utile avec le président Ouattara et son équipe et nous allons retourner rencontrer M. Gbagbo ».
(©AFP / 03 janvier 2011 23h45)