Bobi Wine n’en a pas fini avec la police de son pays. Le chanteur et député de l’opposition ougandaise a été une nouvelle fois interpellé lundi à Kampala avant d’être relâché plus tard dans la journée.
Selon le porte-parole de la police, Patrick Onyango, cité par l’AFP, Bobi Wine se rendait sur le lieu d’un concert interdit par les autorités. C’est la raison officielle de son interpellation.
Mais pour Me Robert Amsterdam, l’un de ses avocats internationaux, son interpellation était plutôt liée à son rôle d’opposant politique : « Il n’y a pas d’explication logique. Comme chaque année à cette période, il avait une autorisation pour donner un concert. Pour diverses raisons, la police a décidé de lui retirer son autorisation. Ils l’ont ensuite violemment arrêté. Ils ont cassé la fenêtre de sa voiture. Ils l’ont attrapé… tout a été filmé ! Bobi Wine a finalement été relaché quelques heures plus tard. Au moment où je vous parle, il se trouve avec sa famille, en résidence surveillée, avec des douzaines de policiers qui patrouillent autour de sa maison. »
Rfi