L’audition d’Aïda Ndiongue par la Brigade des affaires générales (Bag) de la Division des investigations criminelles (Dic), est-elle si floue que ses alliés veulent bien le faire croire ? Ceux-ci se demandent si en effet, c’est dans le cadre de l’enquête sur l’enrichissement illicite ou dans le cadre d’une enquête ordinaire.
« Je ne sais pourquoi elle a été appelée. D’un côté, on nous dit que c’est pour l’enrichissement illicite, d’un autre, on nous dit que c’est par rapport à des enquêtes sur certains marchés. Mais si c’est pour l’enrichissement illicite qu’on a convoqué Aida Ndiongue, c’est absurde puisqu’elle exerce dans le privé. Elle a travaillé depuis longtemps, bien avant l’alternance », déclare Oumar Sarr, le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (Pds).
En tout ce que l’on peut avancer, c’est qu’une affaire concerne Aïda Ndiongue, et c’est celle de ses sociétés écrans que les enquêteurs cherchent à retracer. La DIC enquête en effet sur des sociétés écrans qu’elle aurait utilisées pour s’enrichir de manière illicite. Dans l’affaire des produits phytosanitaires du ministère de l’Habitat, alors dirigé par Omar Sarr, le coordonnateur du Pds, le marché aurait été facturé à plus de cinq (5) milliards, alors que sa valeur réelle est de… sept cents (700) millions Fcfa.
Cette société adjudicataire n’aurait ni adresse, ni références sérieuses. Les enquêteurs de la Dic ont aussi pu établir l’état des transactions sur ses comptes bancaires ainsi sa fortune jugée ’’trop énorme’’..
Nettali.net