Un “Nemenkou” politique de tous les dangers Ousmane Sonko qui a débuté sa tournée politique « Nemenkou tour » risque de rencontrer l’hostilité des partisans au pouvoir. Ainsi aux bagarres, altercations et autres violences, le leader de Pastef peut risquer l’arrestation en cas de débordements liés à cette tournée qui doit prendre fin en juillet 2023.
C’est un exercice périlleux. La volonté du leader de Pastef/ Les Patriotes à traverssa tournée nationale le «Nemenkou tour » (ndlr : visite de courtoisie en Wolof) à travers toutes les régions du pays risque de se heurter à de nombreuses difficultés.
Intimidations, attaques de militants adverses, difficultés avec les forces de sécurité, rien ne sera épargné au maire de Ziguinchor dans sa quête de notoriété sur le plan national.
une stratégie de proximité portée dans les zones rurales
Du côté des partisans de Sonko, on se veut plus optimiste. Cette mobilisation fait partie d’une
grande stratégie de « consultations et de concertations » avec la base à moins de 16 mois de l’élection présidentielle. Ce lundi (aujourd’hui), il va se rendre dans la grande commune de Malicounda, à côté de la ville de Mbour. à chaque étape, les « problématiques locales du département » sont abordées comme « le foncier, le tourisme, la pêche et le chô-
mage des jeunes », explique Mamadou Sidy Fall, responsable de la communication digitale du Pastef
de Mbour.
ibrahima bakhoum : « S’il y a violence et débordements,
l’etat ne manquerait pas de l’imputer à Sonko »
Pour Ibrahima Bakhoum, journaliste politique, le danger d’une possible arrestation à la suite de
violences et débordements n’est pas bien loin. « La rumeur voudrait que le pouvoir soit en train de chercher des moyens de l’arrêter.
S’il y a violence et débordements, l’Etat ne manquerait pas de l’imputer à Sonko et après le pouvoir pourra le sanctionner pour ces violences. S’il tombe dans ce piège ce sera de sa faute », soutient l’ancien directeur de publication de Sud Quotidien.