Donnant hier sa lecture du passage du Premier ministre à l’Assemblée nationale, Ousmane Sonko a affiché sa déception par rapport aux questions des députés et aux réponses des membres du Gouvernement. Pour le leader du Pastef, Mahammad Boun Abdallah Dionne n’est plus légitime à diriger le Gouvernement en raison des omissions qu’il a faites sur des secteurs essentiels.
Après le passage du Premier ministre à l’Assemblée nationale, Ousmane Sonko revient à la charge en déclarant qu’il est resté sur sa faim et profondément déçu. «Nous sommes venus en tant que citoyen suivre les 14 questions d’actualité sur lesquelles est interpellé le Premier ministre. A la sixième question, je voulais quitter la salle car j’étais très déçu du contenu des questions, mais ceux qui étaient avec moi m’ont demandé de rester pour suivre. Mais à la 12e question, je ne pouvais plus supporter cette mascarade et j’ai quitté la salle», raconte l’inspecteur des Impôts et Domaines qui tient à préciser qu’il n’a pas été chassé de l’Assemblée Nationale. Suivi par les journalistes qui voulaient prendre sa réaction, explique-t-il, «les forces de l’ordre m’ont dit qu’elles ont reçu l’ordre de me dégager de ce lieu qui est public. Les journalistes m’ont suivi et j’ai dit au chauffeur de s’arrêter pour que je puisse réagir. Mais les forces de l’ordre qui étaient dans un pick-up m’ont poursuivi jusqu’au boulevard de la République et ont refusé que je m’adresse à la presse. Ce qui est anormal». Très amer, il poursuit : «ces policiers, sous les ordres du ministre de l’Intérieur, m’ont suivi jusqu’à la corniche vers les cimetières des Abattoirs».
Pourtant, relève-t-il, les militants de l’Apr sont venus nombreux à l’Assemblée alors qu’ils ne comprenaient rien de ce qui se faisait à l’hémicycle. «Certains se sont mis à nous insulter, c’est désolant pour un pays qui se veut démocratique», clame Ousmane Sonko qui estime que interdiction lui a été faite de prendre note à l’Assemblée nationale.
S’agissant des réponses données par le Premier ministre, le leader du Pastef affiche toute sa déception. «Pour la première question relative à la gestion du pétrole et du gaz, le chef du gouvernement n’a pas répondu et a délégué le ministre des Mines qui s’est mis à relater des historiques jusqu’à épuiser son temps de parole sans nous dire l’essentiel, c’est scandaleux», soutient-il. Pour lui, l’Assemblée ne mérite pas son budget de 16 milliards Fcfa. «On paie à chaque député 50.000 Fcfa par jour alors que le peuple souffre», s’indigne-t-il avant de réfuter les allégations du Premier ministre selon lesquelles le Sénégal peut gagner jusqu’à 50% de parts dans la production du pétrole. «Nous n’y gagnons finalement que 24% de part. S’ils veulent nous contredire, ils n’ont qu’à publier les décrets. En tout cas, nous en disposons et comptons les publier dans un ouvrage», enfonce Ousmane Sonko. Très déterminé à aller jusqu’au bout de sa logique, l’ex-inspecteur des impôts et domaines estime que le Premier ministre n’a plus de légitimité pour diriger le gouvernement. «Toutes les informations qu’il a données ne sont pas fondées. Hier, il a préféré esquiver l’affaire Petrotim».
« Les problèmes dans l’agriculture, l’Education et la santé n’ont pas fait l’objet de bonnes réflexions »
Par ailleurs, Ousmane Sonko interpelle les députés sur le problème de la Suneor. «La reprise de cette société est scandaleuse car aucun investissement n’a été fait au moment où l’argent de cette société a été pompée et les autorités n’ont pas créé les conditions de sa reprise», tonne le patron du Pastef qui s’interroge sur les 53 milliards Fcfa de Abass Jaber.
Ngoya NDIAYE (L’AS)
PARLER POUR PARLER ,LE BLEU AIME TROP LES MICROS MAIS IL N’A RIEN DIT QUE LES AUTRES N’ONT PAS DIT
TOUT CE QUE DIT OUSMANE SONKO NOUS INTERESSE CONTRAIREMENT A TOI SA KADIOR2. LE DEBAT ECONOMIQUE AU SENEGAL EST BIEN POSE PAR DES PATRIOTES COMME OUSMANE SONKO, ABDOUL MBAYE ET MAMADOU LAMINE DIALLO ET CA NE FAIT QUE COMMENCER. KOU MER BOKKO.
« On paie à chaque député 50.000 Fcfa par jour » Ils méritent bien plus que ce salaire vu la prestation importante multiforme que cette fonction exige. Élevons sainement le débat et arrêtons les invectives,récriminations et critiques permanentes
Et bien voilà encore l’arrogant et le plus médiocre de la scène politique. Et vous M. Sonko, méritiez-vous votre salaire en tant qu inspecteur des impôts alors que le peuple souffre? Quel égoïste et rancunier ce mec!
Il nous pompe vraiment l’air cet hypocrite démagogue de Sonko. Manipuler des chiffres dans des généralités est toujours la tactique des politiciens populistes (rappelez-vous de l’opposant Wade). Mais le vrai problème de ce Sonko c’est son irrespect des Sénégalais qu’il prend pour des enfants ou des cons, son arrogance, sa vanité et sa mégalomanie. Il se croit toujours plus intelligent que tout le monde et n’a aucun respect pour les institutions et les principes républicains élémentaires. De plus en plus de gens et de réseaux avertis à Dakar disent que Sonko comme Abdoul Mbaye et leur ami Adama Gaye font tout ce boucan pour que la France ait sa part dans le marché du pétrole sénégalais. Ils sont en quelque sorte téléguidés et ont un agenda caché. Et faites vous-mêmes attentivement le lien entre tout ce qu’ils disent depuis des mois avec les quelques sorties des autorités françaises sur leurs projets au Sénégal, il y a quelque chose qui se trame sur le dos du peuple sénégalais. Donc attention, même si Sonko et A. Mbaye veulent en même temps faire le buzz avec des partis cabine-téléphonique ! Vivement les législatives de 2017 et ils verront ce que les Sénégalais pensent de toi.
C’est dommage que dans notre pays le débat politique prend le dessus sur tout. Même des débats citoyens sont vidés de leur essence par la politique.
Mais il faut dire que dans une démocratie, l’assemblée nationale joue un rôle primordial si on reste dans l’orthodoxie de la mission de l’AN.
Or, au Sénégal la réalité est tout autre. Le député se considéré plus député d’un parti que du peuple. Et peut être qu’ ils n’ont pas totalement tort vu le mode de scrutin qui organise leur élection.
Et à mon avis, c’est là la racine du mal. Si on veut affranchir nos honorables députés, il nous faut réinventer un nouveau mode de scrutin.
Sinon quelque soit la personne qui sera au pouvoir, les mêmes choses se produiront.
Wa Salam
Continuer de payer les répondeurs automatiques. Copier Wade et attendez vous au même résultat que wade. Bande de minables.
Au vu de la clameur qui s’est levee juste parcequ’un citoyen ( bienque leader de parti) va a l’assemblee est kafkaien pour moi…. J’y perd mon latin, donne ma langue au chat et n’y comprend que dalle…..C’est quoi la democratie alors!!!!! Desormais je supporte Sonko.