XALIMANEWS : Dans quel pays sommes-nous ? C’est la question qu’on s’est posée hier, lors de l’ouverture du Tribunal de Grande Instance de Pikine -Guédiawaye. La raison : les mesures d’accompagnement pour les désengorgements des juridictions faisaient défaut et cela urge d’y remédier. Un saut fait au Tribunal de Pikine-Guédiawaye nous a permis de constater que les autorités n’ont déployé aucun aménagement car les juges, procureurs, greffiers et avocats n’ont pas même pas de bureau. Hormis, le manque d’espace.
Il est 8 heures, et le tribunal a déjà refusé du monde. C’était un véritable supplice pour accéder à l’intérieur. Et avec les bousculades et autres, on se croyait même être au marché Hlm.
Les juges, les procureurs et les avocats n’ont pas de bureau
Mais le pire est que le Tribunal ne dispose que de deux minuscules salles. Obligeant juges, greffiers et substituts du procureur à squatter d’un bureau à l’autre.
Toutefois, l’une des salles abritait l’audience des états civils et l’autre était pour le tribunal des référés. Ce qui n’était pas du gout des avocats qui sont montés au créneau pour fustiger cette réforme.
Parlant sous l’anonymat, la robe noire souligne qu’en tant qu’auxiliaire de justice, il pense que le service public de la justice doit s’exercer dans des conditions qui permettent aux acteurs d’avoir la sérénité, d’être dans les meilleures conditions possibles. « Aujourd’hui, vous l’avez remarqué, l’audience se tient dans des conditions de promiscuité graves. Je pense à la sécurité des acteurs, à l’accessibilité des locaux et je suis au regret. On a fait des réformes sans penser aux mesures d’accompagnement », argue- t- il.
Poursuivant, il a déploré le fait que le tribunal ne dispose pas d’une salle réservée aux avocats. « Le manque d’espace est un véritable problème. On a déploré des cas d’agressions physiques des avocats au niveau de ce tribunal car à l’époque, il y’avait une promiscuité. On lance un message aux acteurs de la justice pour qu’ils prennent des mesures sur ces faits », a conclu l’avocat.
C’est cela le bilan de Macky Sall: l’échec patent dans tous les secteurs malgré la propagande ambiante. Sénégalais, il faudrait sanctionner Macky Sall, ce président par défaut, sévèrement en février 2019 et qu’il rende des comptes !