Après sa victoire face à Elton, Pakala révèle que ce n’est pas prétentieux de sa part de défier Balla Gaye 2 et Tapha Tine. Selon le lutteur mbourois, il lutte mieux que les deux adversaires du combat du 2 juin prochain.
Comment êtes-vous parvenu à terrasser Elton, réputé être un lutteur difficile à manœuvrer à cause de sa puissance physique ?
J’ai tout simplement respecté les consignes de mon staff qui m’a demandé de l’user physiquement avant de privilégier le corps à corps et de le battre. Je lui ai laissé mener les débats. Je n’ai pas voulu le suivre sur le terrain de la boxe où il cherchait à m’entraîner comme l’avait recommandé son entourage. J’ai fait exprès de le mener à l’usure tout en sachant que le combat allait se terminer dans un corps à corps. Et lorsque le moment opportun s’est présenté, j’en ai profité pour lui faire un placage qui a eu raison de lui. Mon staff m’a demandé de lui laisser l’initiative du combat. Tout en guettant la moindre opportunité qui allait se présenter pour faire parler ma technicité et faire la différence. C’est ce qui explique le placage que je lui ai fait ayant contribué à le projeter à terre.
Pourtant les choses étaient compliquées pour vous après que votre adversaire vous a mis à deux appuis…
Elton a eu de la chance, car sur cette action si ma stratégie avait réussi, je l’aurais soulevé pour le mettre à terre. Malheureusement ou heureusement pour lui, l’action s’est terminée au-delà des sacs de délimitation poussant l’arbitre à demander qu’on revienne au milieu de l’enceinte pour reprendre le combat. Je l’aurais battu d’une manière plus spectaculaire que celle avec laquelle je lui ai dicté ma loi.
N’avez-vous pas douté après les trois avertissements reçus de l’arbitre pour passivité ?
Ces trois avertissements étaient loin de me perturber. Si je viens dans l’arène pour douter, mieux vaut défaire mon nguimb et me consacrer à autre chose. J’ai un mental d’acier. L’objectif que je m’étais fixé est de rentrer à Mbour avec la victoire.
Que vous inspire votre première victoire à Dakar où vous aviez enregistré votre première défaite contre Abdou Diouf ?
Je rends grâce à Dieu d’avoir gagné cette première victoire dans la capitale. Si j’y ai connu la première défaite de ma carrière en lutte avec frappe, ce n’est pas du fait que Dakar n’a pas l’habitude de me sourire. J’y ai gagné plusieurs fois le tournoi «Ndenf Leng». C’est à Dakar que j’ai remporté avec l’Equipe nationale le tournoi de la Cedeao. Ça m’est égal de livrer un combat aussi bien à Mbour qu’ailleurs, loin de ma base. Même si on avait pris l’option d’organiser le combat à Guédiawaye, fief de mon adversaire, cela n’allait pas me déranger.
Qu’est-ce que vous a valu votre séjour en Belgique ?
Ce séjour de deux semaines en Belgique, je le dois à des amis belges avec qui je travaille dans un documentaire qui parle de la lutte sénégalaise. Lors de ce court séjour, j’ai profité pour augmenter ma puissance physique et apprendre d’autres choses. J’ai même diminué mon poids de 130 à 127 kilos, ce qui m’a permis d’avoir une certaine vivacité pour mener mes actions dans ce combat. Et cela s’est vérifié au bout de ma victoire.
On vous taxe d’être prétentieux en défiant Balla Gaye 2 et Tapha Tine qui semblent évoluer d’un cran au dessus de vous…
Je marque mon désaccord par rapport à ceux qui disent je suis prétentieux en défiant Balla Gaye 2 et Tapha Tine. Ces deux lutteurs n’ont qu’à s’attendre d’en découdre avec moi. Ils sauront que je lutte mieux qu’eux. Et je vais le leur prouver en les terrassant. Ils n’ont même pas réalisé le parcours que j’ai réussi à travers la lutte simple. J’évolue à Mbour alors qu’eux sont à Dakar, ce qui fait qu’ils sont les plus en vue. Mais j’attire leur attention que je suis meilleur qu’eux. Je demande à l’issue de leur combat (du 2 juin prochain) que le vainqueur ou le vaincu accepte de s’expliquer avec moi. Je veux leur prouver que je suis meilleur qu’eux. Je lutte mieux que Balla Gaye 2 et Tapha Tine.
Peut-on s’attendre à vous voir quitter Mbour Montagne pour intégrer une écurie à Dakar ?
L’idée de quitter Mbour pour s’installer à Dakar ne m’a jamais effleuré l’esprit. Je resterai toujours dans la Petite Côte où j’ai tout ce qu’il me faut pour peaufiner ma carrière avec l’aide de bonnes volontés qui sont aussi à Dakar et qui y vont de leur poche pour me soutenir financièrement.
Qu’en est-il d’un éventuel combat contre Lac 2 ou Gris Bordeaux ?
Je suis prêt même pour demain de livrer un combat contre Lac 2 ou Gris Bordeaux. Si un promoteur est prêt à s’engager pour concrétiser ce combat, je suis partant pour redescendre dans l’arène.
J’ai tout simplement respecté les consignes de mon staff qui m’a demandé de l’user physiquement avant de privilégier le corps à corps et de le battre. Je lui ai laissé mener les débats. Je n’ai pas voulu le suivre sur le terrain de la boxe où il cherchait à m’entraîner comme l’avait recommandé son entourage. J’ai fait exprès de le mener à l’usure tout en sachant que le combat allait se terminer dans un corps à corps. Et lorsque le moment opportun s’est présenté, j’en ai profité pour lui faire un placage qui a eu raison de lui. Mon staff m’a demandé de lui laisser l’initiative du combat. Tout en guettant la moindre opportunité qui allait se présenter pour faire parler ma technicité et faire la différence. C’est ce qui explique le placage que je lui ai fait ayant contribué à le projeter à terre.
Pourtant les choses étaient compliquées pour vous après que votre adversaire vous a mis à deux appuis…
Elton a eu de la chance, car sur cette action si ma stratégie avait réussi, je l’aurais soulevé pour le mettre à terre. Malheureusement ou heureusement pour lui, l’action s’est terminée au-delà des sacs de délimitation poussant l’arbitre à demander qu’on revienne au milieu de l’enceinte pour reprendre le combat. Je l’aurais battu d’une manière plus spectaculaire que celle avec laquelle je lui ai dicté ma loi.
N’avez-vous pas douté après les trois avertissements reçus de l’arbitre pour passivité ?
Ces trois avertissements étaient loin de me perturber. Si je viens dans l’arène pour douter, mieux vaut défaire mon nguimb et me consacrer à autre chose. J’ai un mental d’acier. L’objectif que je m’étais fixé est de rentrer à Mbour avec la victoire.
Que vous inspire votre première victoire à Dakar où vous aviez enregistré votre première défaite contre Abdou Diouf ?
Je rends grâce à Dieu d’avoir gagné cette première victoire dans la capitale. Si j’y ai connu la première défaite de ma carrière en lutte avec frappe, ce n’est pas du fait que Dakar n’a pas l’habitude de me sourire. J’y ai gagné plusieurs fois le tournoi «Ndenf Leng». C’est à Dakar que j’ai remporté avec l’Equipe nationale le tournoi de la Cedeao. Ça m’est égal de livrer un combat aussi bien à Mbour qu’ailleurs, loin de ma base. Même si on avait pris l’option d’organiser le combat à Guédiawaye, fief de mon adversaire, cela n’allait pas me déranger.
Qu’est-ce que vous a valu votre séjour en Belgique ?
Ce séjour de deux semaines en Belgique, je le dois à des amis belges avec qui je travaille dans un documentaire qui parle de la lutte sénégalaise. Lors de ce court séjour, j’ai profité pour augmenter ma puissance physique et apprendre d’autres choses. J’ai même diminué mon poids de 130 à 127 kilos, ce qui m’a permis d’avoir une certaine vivacité pour mener mes actions dans ce combat. Et cela s’est vérifié au bout de ma victoire.
On vous taxe d’être prétentieux en défiant Balla Gaye 2 et Tapha Tine qui semblent évoluer d’un cran au dessus de vous…
Je marque mon désaccord par rapport à ceux qui disent je suis prétentieux en défiant Balla Gaye 2 et Tapha Tine. Ces deux lutteurs n’ont qu’à s’attendre d’en découdre avec moi. Ils sauront que je lutte mieux qu’eux. Et je vais le leur prouver en les terrassant. Ils n’ont même pas réalisé le parcours que j’ai réussi à travers la lutte simple. J’évolue à Mbour alors qu’eux sont à Dakar, ce qui fait qu’ils sont les plus en vue. Mais j’attire leur attention que je suis meilleur qu’eux. Je demande à l’issue de leur combat (du 2 juin prochain) que le vainqueur ou le vaincu accepte de s’expliquer avec moi. Je veux leur prouver que je suis meilleur qu’eux. Je lutte mieux que Balla Gaye 2 et Tapha Tine.
Peut-on s’attendre à vous voir quitter Mbour Montagne pour intégrer une écurie à Dakar ?
L’idée de quitter Mbour pour s’installer à Dakar ne m’a jamais effleuré l’esprit. Je resterai toujours dans la Petite Côte où j’ai tout ce qu’il me faut pour peaufiner ma carrière avec l’aide de bonnes volontés qui sont aussi à Dakar et qui y vont de leur poche pour me soutenir financièrement.
Qu’en est-il d’un éventuel combat contre Lac 2 ou Gris Bordeaux ?
Je suis prêt même pour demain de livrer un combat contre Lac 2 ou Gris Bordeaux. Si un promoteur est prêt à s’engager pour concrétiser ce combat, je suis partant pour redescendre dans l’arène.
Lequotidien