XALIMANEWS : Le Collectif des employés de l’agence panafricaine d’information (PANAPRESS), en grève illimitée depuis le 10 août pour réclamer le paiement de 40 mois de salaires, a lancé mercredi un appel à l’endroit du chef de l’Etat, Macky Sall, afin qu’il aide cette entreprise à sortir de la crise qu’elle traverse.
‘’Nous lançons un appel au président de la République du Sénégal M. Macky Sall de nous trouver une solution, de soulager nos souffrance qui durent depuis 2003’’, a déclaré le président du collectif, Abdourahmane Sow, lors d’une assemblée générale, dans les locaux de l’agence, à Dakar.
Il a rappelé que cette crise que vit aujourd’hui l’agence de presse panafricaine ‘’n’est pas la première’’. Il a affirmé que même s’’’il y a eu toujours des crises de trois mois, de quatre mois’’, la crise actuelle demeure ‘’la plus longue et c’est celle qui a le plus détruit l’outil de travail et le personnel’’.
‘’Donc, nous comptons sur le Sénégal qui est un pays d’hospitalité, un pays africain qui a toujours milité pour l’unité africaine parce que la PANA, c’est un outil africain qui consiste à parler de l’Afrique, par les Africains et pour les Africains. Donc, nous invitons le Président à nous venir en aide, parce que nous n’en pouvons plus’’, a-t-il imploré.
Les 40 mois de salaires dont le Collectif réclame le paiement, représentent des arriérés cumulés depuis 2013.
‘’Le collectif des employés de la PANA a entamé une grève illimitée pour réclamer le paiement intégral de nos arriérés de salaires cumulés depuis 2013’’, a rappelé le président du collectif, Abdourahmane Sow.
Il a ajouté que ‘’compte tenu de la situation, le personnel a pris son courage et a produit un mémorandum déposé a la direction générale depuis le mois de janvier 2018’’, époque à laquelle les arriérés se chiffraient à 30 mois.
Il a indiqué que ‘’la situation reste critique, surtout au niveau social’’.
Selon M. Sow, ‘’ce n’est pas normal de travailler dans une agence de presse et qu’elle ne puisse pas vous garantir le minimum’’.
‘’Et en ces temps de crise, nous nous avons besoin de soutien social, on a besoin de manger, de soutenir nos familles mais tous cela nous manque. Donc, le personnel est désemparé’’, s’est-il désolé.