XALIMA NEWS – Pendant que le gouvernement est en vacances, Seck-Ndanaan, le ministre de l’Agriculture passe des vacances très besogneuses. Le triple académicien des sciences agricoles qui «nak» a dédié sa vie à l’agriculture a décidé de camper depuis une dizaine de jours dans la vallée du fleuve Sunugaal. En fait depuis le dimanche 2 août 2015, Seck-Ndanaan qui se montre être un homme de terrain sillonne la région du fleuve à la rencontre des acteurs du secteur pour un suivi direct des instructions pour la bonne mise en œuvre du Programme d’autosuffisance en riz. Il a établi son poste de commandement à Saint Louis. C’est de là qu’il coordonne avec son cabinet et les techniciens de la Saed. Hier, le ministre a effectué une visite inopinée dans quelques sites situés dans le département de Dagana où les producteurs se sont dit satisfaits de la visite du ministre et prêts à commencer la campagne hivernale de riz puisque tout est en place.
Le point d’orgue de sa tournée d’hier a été la visite chez Serigne Moussa Nawel, Khalife de Serigne Moustapha Bassirou Mbacké de Serigne Bassirou Mbacké dans ses champs à Ross Béthio. Le mara qui s’est félicité de la venue de Seck-Ndanaan a soutenu que SMS ne s’est pas trompé en le mettant à la tête du ministère de l’Agriculture. Par ailleurs, le marabout qui est un gros producteur compte emblaver 150 ha. Il a aussi appelé les autres marabouts à pratiquer l’agriculture afin de participer au programme d’autosuffisance et au développement du Sunugaal. Il faut noter que 30 groupes motopompes ont été réceptionnés hier et aujourd’hui le ministre doit réceptionner les tracteurs pour la campagne hivernale avant de faire cap sur le Fouta pour également faire le suivi du programme d’autosuffisance en riz.
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Le surnom de Seck NDanaan a été donné à un autre Ablaye Seck, ingénieur agronome, originaire de Louga, lors de son séjour à l’ENCR de Bambey, par un de ses promotionnaires habitant Keur Samba Kâne. Cet Ablaye Seck qui savait bien jouer de la guitare et danser comme tout bon lougatois était toujours parfaitement habillé, d’où le surnom. C’est vrai qu’ils se sont tous deux retrouvés au CDH à une certaine période de leur carrière de chercheur, mais le vrai ndanaan est celui de Louga. Demandez à l’intéressé, il le conformera.