Pape Diop aux sénégalais de Belgique: «Un an après l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, la situation n’est guère mieux »
C’est un Pape Diop confiant pour l’avenir de sa formation politique qui s’est adressé, ce samedi, à Ixelles à Bruxelles, aux sénégalais établis au pays d’Albert II. Pour lui, il n’est plus question de promouvoir le développement du Sénégal sans y associer les compétences de la diaspora. D’ailleurs, véhicule-t-il, le nouveau gouvernement n’a, pour le moment, rien fait pour cette diaspora. » Un an après l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, la situation n’est guère mieux. Les sénégalais ont perdu espoir. » a-t-il dit devant la forte mobilisation.
Accompagné d’une forte délégation, le leader de la convergence Bokk Guis Guis, Pape Diop a rencontré les membres de son parti et les sénégalais du Benelux en général lors d’un meeting à Bruxelles. Au cours de cette rencontre qui a mobilisé des centaines de sénégalais, l’ancien maire de Dakar, a soulevé plusieurs points liés au programme de son parti politique qui, selon lui, est venu dans la sphére politique sénégalaise avec une offre nouvelle axée, non seulement sur une démocratisation du parti politique au Sénégal mais aussi sur le développement du pays par l’implication de la diaspora. Après avoir présenté l’agriculture comme point central pour développer le Sénégal, il a mis l’accent sur l’importance de l’artisanat et du tourisme pour le pays. Ainsi, soutient-il : « Je pense que notre pays devrait s’appuyer, avec les compétences de la diaspora, sur ce secteur important qui se trouve être l’agriculture pour sortir de la situation dans laquelle il se trouve aujourd’hui ». Pour la convergence Bokk Guis Guis, il n’est plus question que : « notre pays fasse des programmes de développement sans intégrer cette 15 eme région du pays. Nous avons parmi cette diaspora beaucoup de compatriotes qui ont acquis des connaissances et des expériences dans beaucoup de divers domaines qui auraient pu servir à notre pays » a argué l’ancien président de l’assemblée nationale et du sénat sous le régime libéral. Toujours selon lui, le Gouvernement de Macky Sall est en train de cafouiller en ce qui concerne la médiation pénale qui a récemment défrayée la chronique, avec les hésitations intempestives de l’actuel Gouvernement dans le cadre de la traque des biens mal acquis. « Un gouvernement doit être en mesure de prendre les bonnes décisions et des décisions qui ne sont pas reléguées au second plan le lendemain » a-t-il laissé avant de conclure : « j’ai toujours refusé de parler de la traque des biens mal acquis parce que j’ai trouvé que cette question ne me concerne pas » a-t-il dit.
Avec Jamil Thiam
Bruxellles
Si mes adversaires politiques avaient voulu juger le Président Abdoulaye Wade et sa politique globale au bout de 24 mois j’aurais tapé sur la table à fortiori une seule année !
Laissons leur au moins le temps de poser leurs valises, placer des hommes fiables aux postes clé, remettre les choses à l’endroit, en adéquation avec leur vision !
Dans trois ans, quand tous les chantiers initiés par Abdoulaye Wade auront été achevés, on verra alors s’installer une nouvelle ère, celle de Macky Sall, qui, ne l’oublions pas est un Libéral formaté par Wade.
Les Libéraux doivent comprendre que les gesticulations actuelles sont nécessaires pour que la frange du peuple la plus intransigeante sur les supposés biens mal acquis soit calmés.
Le Président Macky Sall est politiquement des n’être, il va échouer sur ces traques, il ne faudra pas lui en tenir rigueur, il aura bien besoin de l’apport de sa véritable famille politique dans trois ans.