Pape Diop, actuel président du Sénat, lui aussi emprunte aujourd’hui le même chemin que Macky Sall.
«El Hadji Daouda Faye « Vava, 3ème vice-président du Sénat, a proposé jeudi 11 Février à M. Pape Diop, qui l’a accepté, l’idée de la création d’une Commission d’enquête parlementaire qui se chargerait de faire la lumière dans le dossier « Sentel », du nom de la compagnie héritière de la 2ème licence téléphonique au Sénégal en 1998» a-t-on appris à travers un communiqué.
Vers la création d’une commission parlementaire
«A la suite de nombreux rebondissements dans ce dossier et face aux explications plus ou moins hardies des uns et des autres, l’ancien ministre des Sports a souhaité la création d’une commission parlementaire à son président, qui s’est réjoui de l’idée et a demandé sa concrétisation dans les meilleurs délais» dit-on.
«Dans la même lancée, ajoute le texte, et après le vote, mercredi 10 Février dernier, par l’Assemblée Nationale, de la loi instituant une période de questions orales des députés au gouvernement, le vice-président du Sénat se propose de faire amender la loi, en temps et en lieu, pour que le Congrès, espace commun au Parlement et au Sénat, soit l’instance privilégiée de cette période de questions orales au gouvernement».
Une nouvelle disposition
La proposition de loi (24/2009) abrogeant et remplaçant le dernier alinéa de l’article 92 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale indique désormais une nouvelle disposition instituant que «pendant la session, une séance par semaine est réservée aux questions orales ; une séance au moins par mois est réservée à des questions d’actualité au gouvernement».
«Aux députés qui se voulaient les seuls tributaires de cette question, El Hadji Daouda Faye « Vava » demande d’élargir le cercle» ajoute le communiqué.
Cette proposition de Daouda Faye acceptée par Pape Diop président du Sénat semble risquée dans les rapports déjà difficiles entre Karim et le président du Sénat.
Rappelons cependant que dans son communiqué, Karim Wade avait écrit qu’il n’écartait pas de venir s’expliquer devant les parlementaires. Pourvu que les députés et les sénateurs devant la presse posent les bonnes questions sans langue de bois ou problème de procédure…