Dans le communiqué rendu public par le Gouvernement du Sénégal, il a été mentionné que Karim a supervisé les derniers réglages dans la libération de Clotilde Réiss. Ce qui est vu par certains comme un bon crédit.
Mais, n’est pas de l’avis de M. Pape Diouf, socio économiste et chargé de mission à l’institut de Hautes études internationales de développement, basé à Genève, qui était l’invité de la Rfm. «Par rapport au crédit accordé à Karim Wade sur la libération de la Française, Clotilde Réiss, je pense que c’est indécent de le faire de cette manière».
Selon lui, même si le ministre Karim Wade avait fait ce travail, la capitalisation devait se faire au nom du Gouvernement et non pas au nom d’une personne qui appartient à une équipe gouvernementale, qui a des responsabilités et des compétences. «Que je sache, les Relations internationales ne font pas encore partie du portefeuille de Karim Wade», martèle-t-il.
Le membre du mouvement citoyen de Car/Leneen, dirigé par la professeur Amsatou Sow Sidibé estime qu’il y a un Gouvernement au Sénégal à qui le mérite doit revenir si tenté que ce qui est avancé était réel. «On a un ministre d’Etat des Affaires étrangères qui est chargé de mener la politique du Gouvernement en matière de relations internationales », fait savoir M. Diouf qui estime qu’il y a un minimum de respect par rapport à ces aspects institutionnels d’une République qu’on ne doit pas fouiller au pied de cette manière-là.
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