Le journaliste, Pape Djibril Fall, tête de liste des ’’Serviteurs MPR’’ aux élections législatives du 31 juillet, a souligné la nécessité de construire un ’’pont entre les générations’’ à la place d’une ’’alternance générationnelle’’ qui enverrait à la retraite des politiciens d’un certain âge.
Dans un post relayé à travers le réseau social Linkedin, le journaliste formé au Centre d’étude des sciences et techniques de l’information (CESTI), l’institut de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) insiste notamment sur l’importance de faire tomber les murs.
Il s’agit de ’’construire un pont entre les générations’’, en prenant le contre-pied de ceux qui appellent à un ’’rajeunissement’’ de la classe politique sénégalaise, imposant une retraite politique aux vieux briscards.
Dans cette aventure, Fall a dit qu’il envisage de ’’tracer une ligne avec des Sénégalais fatigués de cette bipolarisation dans l’espace politique’’.
’’J’ai décidé de ne figurer dans aucune coalition pour être plus libre dans mon exercice de législateur une fois élu’’, avait-il déclaré lors d’une conférence de presse tenue en avril dernier pour annoncer son entrée en politique.
’’Quand-t-on-est dans un parti ou une coalition de partis, on a tendance à être manipulé. A ne pas être libre dans nos décisions’’. En cela, insiste-il, ’’j’ai choisi d’être un député libre une fois élu’’.
Dressant le profil du parlementaire à ses yeux, ’’apte à représenter convenablement’’ les populations à l’Assemblée nationale, M. Fall a dit mardi, à Fatick (centre) qu’il devait faire son travail ’’de manière libre pour contrôler l’action de l’exécutif ».
« Le député doit être techniquement compétent et bien outillé pour évaluer les politiques publiques (…) Tout ce que nous voulons, c’est renvoyer cette institution fondamentale à sa vocation première », a-t-il indiqué
Parlant d’une Assemblée nationale sénégalaise « extrêmement budgétivore », le leader national des Serviteurs/MPR juge que si les députés de la dernière législature (13ième) ’’avaient fait leur travail, nous serions restés, aujourd’hui, là où nous étions ».
’’Aujourd’hui, c’est une nécessité pour nous de faire le pas, quels que soient les sacrifices à faire. Nous allons nous battre jusqu’au bout pour que le Sénégal ait ce député qu’il mérite », a assuré le jeune leader, qui a travaillé au Groupe futurs médias (GFM) avant de se lancer en politique.