Pape Samba Mboup, ministre chef de Cabinet du président de la République, était hier à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Thiès. C’était pour rendre visite à Mohamed Lamine Massaly, président des Jeunesses wadistes, incarcéré depuis les évènements liés au sabotage du meeting des socialistes à Thiès. Connu pour son franc-parler, le chef de cabinet de Me Wade en a profité pour démentir les informations, selon lesquelles des manœuvres sont entreprises pour libérer Massaly.
La Maison d’arrêt de correction (Mac) de Thiès a enregistré, hier, la visite de Pape Samba Mboup, ministre chef de Cabinet du président de la République. Il était venu rendre visite à Mohamed Lamine Massaly. Sur les raisons de son déplacement à Thiès pour voir ce dernier, il explique que cela relève du devoir de tout responsable de rendre visite à un militant de même parti, qui est dans des difficultés. Dans le même sillage, il a démenti l’information, selon laquelle des manœuvres sont entreprises pour faire libérer Massaly. Selon lui, ceux qui le disent racontent des histoires, car nul n’est au-dessus de la loi. Il ajoute que Massaly a fauté par excès de militantisme, la justice a fait son travail et il est en train de payer. Malgré cela, dit-il, « les libéraux n’ont pas le droit de l’abandonner et des initiatives de ce genre peuvent le soulager, d’autant qu’il a regretté tout ce qui s’est passé ». C’est d’ailleurs la règle dans toutes les formations politiques dont certaines n’hésitent pas à battre le macadam, user de déclarations incendiaires, brûler des pneus, organiser des sit-in pour réclamer la libération d’un des leurs.
Pape Samba Mboup, qui déclare avoir été surpris par le calme et la sérénité dont fait preuve Massaly, n’a pas failli à son franc-parler. Interrogé sur la violence devenue monnaie courante dans le processus de vente des cartes du Parti démocratique sénégalais libéral (Pdsl), il a imputé « cette situation regrettable » aux « responsables minoritaires ». Pour lui, ceux qui ont la majorité ne poseront jamais des actes pouvant entraver le déroulement du processus. « C’est par contre, ceux qui sont minoritaires et qui ont peur de perdre certains avantages, qui se réfugient derrière la violence pour bloquer l’opération. Cependant, des scènes de violence ont toujours été notées dans toutes les formations politiques, qui s’investissent dans des opérations de renouvellement. Et en ce qui concerne la vente des cartes du Pdsl, il s’agit d’un risque nécessaire pris par Me Abdoulaye Wade, en lançant l’opération à moins de deux ans de la présidentielle de 2012. C’est un risque, mais il permettra de savoir qui est qui et qui fait quoi dans le Parti », explique le chef de Cabinet de Wade. Il n’a pas manqué d’offrir en exemple le cas du duo Idrissa Seck-Abdou Fall, qui a convaincu les plus sceptiques. À l’en croire, il ne fait plus de doute que le maire de Thiès est revenu dans les rangs, et son compagnonnage avec Abdou Fall dans le cadre de visites d’explication participe à remobiliser et à redonner confiance à la base de Thiès.
Mbaye SAMB
lasquotidien.info
qu il pourisse la bas on s en fou,de toutes les facons il est et restera toujours un vaut rien et un incapable