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Parlons terrorisme, lettre ouverte au peuple sénégalais. (Par Daha M. NGAIDO)

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L’État a toujours détenu le monopole de la violence. Ce n’est ni l’opposition ni la jeunesse qui doit avoir ce monopole ; de même, ces dernières ne doivent pas dicter leur loi qui est celle de la violence. Si on entre dans ce dernier cas, on se retrouve dans une anarchie totale, un désordre national. La violence (physique ou verbale) qu’on observe aujourd’hui dans notre pays doit interpeller tout bon sénégalais épris de paix et de stabilité. 

Depuis les malheureux événements de mars dernier, qui ont fait des morts, des blessés, et des dégâts collatéraux, la population sénégalaise est terrorisée par une opposition irresponsable qui tient des propos à brûler le pays. Nous ne devons pas accepter cela. Un nouveau paradigme de sécurité publique nationale est né avec le 21 unième siècle. Le phénomène des gilets jaunes en France, les manifestations des mouvements altermondialistes partout dans les pays développés, et récemment aux États-Unis l’attaque du capitole par des white suprématistes, doivent éveiller les consciences que personne n’est à l’abri, et le devoir de l’État est de s’adapter à cette nouvelle donne de sécurité collective. C’est dans cette perspective que le président Macky Sall est monté au créneau pour proposer de nouvelles lois pour parer à toute tentative de déstabilisation nationale. Chez nous on a le droit de manifester, il y a une liberté d’expression, mais, si cette liberté de manifester et de s’exprimer entraine une mort d’hommes et de dégâts matériels, on doit mettre en place des lois pour dissuader toute tentative de dérapages tels le pillage des commerces, incendies des propriétés privées. C’est cela les signes de la terreur. Cette opposition manipule des éléments issus d’une jeunesse désœuvrée sans repères. Ce scenario rappelle bizarrement la méthode des terroristes islamistes qui recrutent chez des jeunes sans travail, désœuvrés par le chômage. Pour mettre un terme à cette anarchie bourgeonnante, qu’est-ce qu’il faut mettre en place pour garde-fou (ou garde-terroriste) ? Réponse : des lois sévères (Dura lex sed lex) pour terroriser les terroristes. Le président de la République Macky Sall a vu juste ce qu’il faut faire en proposant au peuple sénégalais des lois pour préserver la paix et l’ordre de la République.

Il est très difficile de définir le terrorisme, car il n’a pas de sens universel. Le mot « terrorisme » est attesté pour la première fois en novembre 1794, il désigne alors la « doctrine des partisans de la Terreur ». Mais, de nos jours, l’ONU a tenté un Projet de Déclaration en 2005 pour une définition :

« Tout acte commis dans l’intention de causer la mort ou des blessures graves à des civils ou à des non-combattants, lorsque l’objectif de cet acte, par sa nature ou son contexte, est d’intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir un acte ou à s’abstenir de le faire ». Selon cette définition de l’ONU, l’opposition de Macky est tombée dans cette catégorie.

A mon avis, il est nécessaire de différencier les diverses formes de terrorisme afin de ne plus le réduire à l’Islam. En effet, il y a les nationalistes, les Palestiniens, Irlandais, l’extrême gauche etc.… qui ont différentes motivations pour terroriser une population. Quel que soient les motivations, cela doit être réprimer parce qu’il y a mort de population innocente. Force doit rester à la loi.

Qu’elle est la motivation de l’opposition sénégalaise? La réponse est aberrante : empêcher Macky de faire un troisième mandat pour une élection présidentielle qui doit se tenir dans trois ans. Cette décision revient au Conseil Constitutionnel qui est la seule haute autorité à trancher.

Aujourd’hui, la pire des choses c’est l’instrumentalisation des médias sénégalais qui donnent des instructions à ses journalistes de fabriquer de « fake news », des mensonges, des divulgations de secrets et des nouvelles truquées. Cependant, le citoyen lambda qui vit dans la précarité, et, qui croit ferme que tous ses malheurs viennent du pouvoir, sera incapable de faire une bonne lecture pour séparer la bonne graine de l’ivraie, se trouve du côté des manipulateurs. 

En quoi est-il bon ou mauvais pour la limitation des mandats? Ce qui importe pour tout citoyen c’est la bonne marche de l’État, la stabilité, le développement économique et social de la nation. La chancelière allemande Angela Merkel est en fonction depuis le 22 novembre 2005 à nos jours, ce qui fait seize (16) ans aujourd’hui soit quatre mandats de 4 ans. Pourtant, l’Allemagne est une vraie démocratie, le moteur économique de toute l’Europe. Le nombre de mandats limité à deux ne définit pas la santé d’une démocratie. Macky est à son premier mandat de cinq ans, donc, légalement il a droit à un deuxième mandat de cinq ans. Pourquoi s’offusque-t-on maintenant pour une candidature qui est à une distance de trois ans? On peut tuer ou persécuter quelqu’un pour ses dires, mais, on ne pas tuer ou persécuter quelqu’un parce qu’on lui prête des intentions autres que celles qu’il prétend avoir. L’opposition de Macky est entrain de persécuter Macky et le peuple avec. Le rassemblement du 23 juin n’avait même pas sa raison d’être. L’urgence aujourd’hui c’est la lutte contre la pandémie de la covid avec son variant delta qui pointe son nez chez nous. L’urgence aussi, c’est comment reposséder nos richesses contrôlées par les étrangers. Notre continent possède le tiers des réserves mondiales de tous les minerais confondus. Par exemple : 89% du Platinum mondial, 40% des réserves mondiales de l’or, 10% des réserves du pétrole, 20% de la production mondiale de l’uranium… j’arrête l’inventaire car la liste est longue. Ce qu’il faut savoir et retenir c’est que l’Afrique ne profite pas de ses richesses, seules les puissances étrangères en profitent et elles sont prêtes à tuer les populations africaines et leurs chefs pour garder la main sur nos richesses. Et cela n’est possible que par le recrutement des jeunes locaux via les ONG présentent chez nous. L’ONGisation de l’Afrique est un malheur qui nous diverti et nous éloigne de l’essentiel pour nous développer. Les réalisations du président sont sur le point de remettre le Sénégal sur la bonne voie. Depuis l’avènement de Macky Sall, le Sénégal connait une expansion de réalisations sur le plan infrastructurel, et sur le plan économique. On a besoin beaucoup plus d’espace pour en faire l’inventaire détaillé.

C’est au moment de boucler ma contribution que j’ai appris que la loi est passée à l’Assemblée nationale, maintenant il faut l’appliquée sur toute sa forme et de toute sa rigueur pour qu’enfin règne la paix et la tranquillité dans notre pays.

Daha M. NGAIDO

Écrivain, diplômé en développement international

Chantre du développement du Sénégal

Ottawa, Canada

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