En prenant place à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, aux côtés des sommités mondiales, unies par un même idéal, le Chef de l’État a non seulement ragaillardi les athlètes sénégalais mais rehaussé l’image de notre pays. En effet, à voir les couleurs nationales scintiller de mille feux et étinceler à la lumière de Paris, devenu le prytanée de toutes les villes, l’on ne peut s’empêcher de bondir de joie. Mieux, l’on se sent fier d’appartenir au Sénégal qui, plus est, a, de nouveau, émerveillé grâce au leadership et au charisme de Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar FAYE. Comme quoi, la décision d’accepter l’invitation des Autorités françaises et du Comité olympique international procède d’une clairvoyance et d’une anticipation propres aux grands hommes. En plus, sa participation traduit un attachement à l’esprit de paix et de fraternité qui étayait les Jeux panhelléniques.
Pour mémoire, les jeux olympiques antiques avaient la particularité de rassembler et de fédérer les différentes cités-États de la Grèce. En prélude à ces concours pentétériques, des hérauts se rendaient de ville en ville pour annoncer la bonne nouvelle et appeler les citoyens, de tous ordres, à ce que l’on nommait la « Trêve sacrée » (Écéchiria en grec). Sous ce rapport, le Président de la République n’a fait que perpétuer une tradition olympique qui vise à dépasser les divergences conjoncturelles et à bâtir des convergences factuelles. Mieux, son message, urbi et orbi, devant plus de 500 participants, dont 50 Chefs d’État et de Gouvernement, amplement relayé par les télévisions du monde entier, corrobore à suffisance l’engagement du Président sénégalais à juguler les fléaux qui constituent des sources réelles de conflit entre les peuples et de dégénérescence des valeurs humaines et sportives. Touches choses qui font dire que « l’idéal olympique est aujourd’hui remis en cause par la tragédie de la guerre », a déclaré Bassirou Diomaye FAYE, avec force et conviction, en présence des partenaires techniques et financiers. En outre, il attirera l’attention des uns et des autres sur « l’insupportable fléau du racisme et sur la discrimination raciale qui est ancrée dans le sport dans un contexte de banalisation des discours de haine et de xénophobie ». Le fait est si rare qu’il faut le saluer et s’en féliciter. C’est une grande première ! Ne boudons pas notre fierté. Le Sénégal est dans l’histoire et reste plus qu’actif. Ainsi, notre Président nous a-t-il honorés. Dès lors, il convient de rendre à César ce qui appartient à César, en reconnaissant les qualités du Chef de l’État, en lui décernant le trophée qui correspond à sa très haute et brillante performance et en l’érigeant au rang de héros. Dans l’antiquité, au retour des Jeux, les gagnants étaient accueillis en héros dans leur ville et, en guise de récompense, ils recevaient une couronne de feuilles d’olivier. De nos jours, il sied donc de substituer à cette distinction les insignes les plus convoités par les athlètes qualifiés. Pour cela, ne cherchons pas midi à quatorze heures, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar FAYE mérite un aimable et adorable sac de médailles destiné au peuple sénégalais, qui a fait le meilleur choix en l’élisant avec brio.