Au cours de la cérémonie de passation de service qui a eu lieu ce vendredi au ministère de l’énergie, Samuel Amète Sarr, l’ancien ministre de l’énergie est revenu sur son passage au quatrième étage du building administratif. Exprimant quelques regrets, il n’a pas manqué de souhaiter bonne chance à Karim Wade, avant d’inciter son ancienne équipe à une bonne collaboration avec ce dernier.
Dans le discours prononcé par l’ancien ministre de l’Energie, Samuel Sarr, au cours de la cérémonie de passation de service, a tenu résumer son cheminement avec le président de la république, en deux mots : la loyauté et la fidélité.
L’ex ministre de l’Energie a ainsi tenu à remercier ses collègues dont il a loué « l’abnégation et la résistance, jour et nuit, réaffirmant au passage l’honneur qu’il a eu de les avoir, chaque jour, au front brûlant du combat pour le secteur de l’énergie, en état d’urgence permanent »
M. Sarr a toutefois exprimé quelques regrets par exemple, celui « de ne pouvoir être » avec ses anciens collègues, « dans un an, pour contempler le travail, enfin accompli, et leur signifier le sens, hautement citoyen, des efforts et sacrifices consentis, à l’aune de la satisfaction méritée du peuple sénégalais ». L’autre fait qu’il semble d’autant plus regretter, c’est le « sort qui semble s’être acharné sur le chronogramme, réduisant, souvent injustement », certains engagements en « simples promesses politiciennes ».
Samuel Sarr ne souhaite pas « les affres des machines et du combustible à son successeur »
L’ancien ministre l’énergie qui s’explique sur le fait d’avoir voulu faire sa passation dans les 24 heures, par l’urgence que demande un tel secteur qui ne tolère pas les « flottements d’une transition lente », n’a pas manqué, à la fin de son discours, de souhaiter à son successeur, de ne pas connaître « les affres de ces aléas récurrents qui infectent, avec une régularité déconcertante, soit les machines soit le combustible, plongeant le peuple sénégalais dans le doute sur notre aptitude à mener notre mission à son terme. »
A la fin de son discours, celui qui se nomme « Wadiste éternel » a tenu à assurer de sa fidélité et loyauté, à Me Abdoulaye WADE, en étant convaincu qu’en le servant dans ou en dehors du Gouvernement, il apporte modestement sa « part de république au bénéfice du peuple sénégalais, son mandant ».
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