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PASTEF XXL (Par Lamine Niang)*

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La cérémonie fut belle, sobre et symbolique. Sans fioriture tympanisante, ni folklore aseptisant. Juste l’essentiel, comme nous y a habitué toujours PASTEF. Toutefois, elle reste historique. 13 partis et mouvements politiques qui décident de fusionner avec une autre entité existante, cela est inédit dans le landerneau politique sénégalais. Loin d’être une simple coalition de circonstance ou une alliance sporadique pour préparer de futures joutes électorales, ce choix assumé de diverses formations politiques de venir se fondre au sein de PASTEF demeure suffisamment rarissime pour mériter d’être amplement souligné. Il s’agit de personnalités politiques connues et respectées qui, après mure réflexion avec leur base, ont volontairement décidé de lier leur destin avec celui de PASTEF.

D’abord, cela confirme encore la pertinence et l’importance du projet politique porté par PASTEF dans lequel d’autres leaders se retrouvent pleinement jusqu’à prendre l’initiative de cheminer ensemble. Définitivement. Pour toujours. Il faut qu’un idéal politique soit suffisamment grand et indéniablement inspirant pour que des chefs de partis et de mouvements politiques acceptent d’étouffer leur égo et de devenir des militants d’une autre organisation politique qu’ils pouvaient naturellement et légitimement concurrencer.

Personne ne peut nier la valeur politique intrinsèque du doyen Madièye Mbodj, homme de gauche et membre fondateur d’AJ/PADS (1973) avant la création de son Mouvement Yoonu Askanwi en 2007. Toujours fidèle à ses convictions, il ne s’est jamais laissé compromettre par l’ignominie de la transhumance politique. Comment ne pas s’enthousiasmer de l’arrivée dans les rangs de PASTEF de Dr Diallo Diop? Un autre doyen, brillant intellectuel et ancien secrétaire général du RND, parti fondé par l’illustre Cheikh Anta Diop? Que dire alors de Yassine Fall dont la longue carrière aux Nations Unies a parfaitement affiné sa maitrise des questions économiques et des relations internationales? Ses diverses interventions médiatiques en donnent une bonne illustration. D’autres profils, et non des moindres, font également partie de cette très riche liste de 13 signataires.

Ensuite, cette nouvelle donne politique démontre le leadership incontesté du président Ousmane Sonko. La majorité de ces nouveaux venus dans la nouvelle grande famille des patriotes sont de loin plus âgés que lui. Certains disposent d’un parcours et d’une expérience politiques qui dépassent de loin celui du leader de PASTEF. En décidant ainsi de se ranger humblement derrière lui tout en partageant le même cadre politique, c’est une reconnaissance de ses capacités à regrouper un ensemble hétéroclite et hétérogène autour d’un idéal et une vision communes dont le socle demeure l’envie inextinguible d’un changement qualitatif et radical dans la marche du Sénégal.

Une nouvelle page s’ouvre pour PASTEF et le chapitre de cette belle aventure est loin d’être terminé. Le parti s’impose définitivement comme la véritable alternative politique actuelle du pays. Il draine du monde, séduit les plus sceptiques et s’ouvre aux meilleurs d’entre nous tout en restant fidèle à ses principes fondamentaux de prioriser l’intérêt exclusif de la patrie et des Sénégalais.

Lamine Niang

*Coauteur du livre Pastef La résistance consciente face au Mackyavelisme
Membre du bureau du secrétariat national à la communication de Pastef

2 Commentaires

  1. Tu peux toujours rêver Lamine Niang si ça te chante, les locales viendront… Ce ne sont pas « 13 partis » qui ont rejoint Pasteef, ce sont 13 politiciens errants sans aucune base ni aucun apport ! On a plus de 300 « partis » cabine-téléphonique au Sénégal dont aucun ne dépasse 20 militants. Aucun sénégalais ne peut te citer 10 partis significatifs au Sénégal ? Donc ton Yolom Guénio national Sonko Fusilleur et ses golos peuvent continuer leur show médiatique, les opposants les plus crédibles eux tissent leur toile sans tambour ni trompettes. Par leur réception depuis plusieurs mois dans certains cercles partout dans le pays, je connais 3 opposants qui vont créer la surprise aux locales, loin devant Sonko Fusilleur. La majorité de BBY remportera largement les locales avec au moins 35 départements sur 45 clairement gagnés. 5 seront perdus et 5 autres âprement disputés dont Dakar. Donc le politicien dont le sort politique est lié à ces locales et qui a le plus à perdre c’est Sonko Fusilleur et il le sait ! Toutes ses dernières piètres sorties cachent une certaine panique son son futur très incertain. Les indices de son discrédit s’accumulent depuis mars (4 manifestations fiascos, condamnation sévère à Touba, maladie insidieuse à Bignona, nouveaux indices irréfutables sur le viol de Adji Sarr, démissions successives dans son parti, 2 audiences refusées avec des khalifes, etc etc). La crise actuelle dans Pasteef sur le maintien ou non de leur leader jusqu’au verdict du viol est le plus grand indice. Continuez à rêver, les sénégalais ne sont pas dupes et les locales viendront… en attendant 2024…

  2. Pour le corrompu en chef, répondeur hypocrite, lemzo, le président macky sall est le préféré des sénégalais, qui a remporté toutes les élections.
    Peut il alors nous expliquer son refus de l’organisation des élections par une personnalité neutre, autre que le ministre de l’intérieur ?
    NB: il avait exigé et obtenu de wade une personne neutre pour les élections de 2012.

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