Avec le FISC, l’autre défi
J’ai une pensée pour ces stagiaires qui se contentent de regarder le visage du chef, pour y lire des dispositions à les recruter. Leurs plumes ou leurs doigts nerveux laissent couler la prose quotidienne qui informe, éduque et distrait, comme on dit dans la formule consacrée. J’ai une pensée pour les collaborateurs extérieurs qui en sont réduit à des « pointeurs » de l’ordre du franc. Ils comptent les lignes pour avoir une idée du poids de leur porte-monnaie à la fin du mois. Entendons encore les complaintes des reporters transformés en ouvriers spécialisés de l’information par la magie des comptes-rendus plats, des « on-dit », des échos de palais comme de gare. Rendons à notre profession sa noblesse. Ecoutons le chef de service et le rédacteur en chef transformés en stakhanovistes dans le tourbillon de l’info. Disons-leur le message d’excellence que les lecteurs, auditeurs et téléspectateurs attendent d’eux. Il faudra bien que la compétence et la performance nous exonèrent du lourd impôt de la médiocrité. C’est un combat d’une dignité égale à celui qui lui donnera son indépendance économique et éditoriale. Voici l’autre FISC pour les « Patrons de Presse » et pour les journalistes « Patrons de Paresse »… Inconditionnels de « Yonou Yokkouté », faites le virement à la Banque de la Crédibilité professionnelle et de la Probité morale !
HDF
« Patrons de Paresse »… Inconditionnels de « Yonou Yokkouté », faites le virement à la Banque de la Crédibilité professionnelle. Par Habib Demba Fall
Date:
Merci encore Habib Demba Fall.vous avez sans doute l une des plus belles plumes de la nouvelle generation de journalists. votre competente et votre serieux se confirme de tout en jour. Que Dieu t accorde longue Vie Amen
Un ancien technicien de walf