Selon plusieurs médias et un sénateur ayant participé à une réunion à huis-clos avec plusieurs sénateurs dans le Bureau ovale le 12 janvier, le président américain aurait utilisé ces termes en référence à des pays du continent africain ainsi qu’à Haïti et au Salvador.
« J’aime Trump parce qu’il parle avec franchise. Je ne sais pas s’il a été cité de manière incorrecte ou pas, mais il parle des faiblesses de l’Afrique avec franchise », a déclaré M. Museveni, lui-même habitué aux formules percutantes et controversées, devant l’Assemblée législative d’Afrique de l’Est, réunie à Kampala.
« Les Africains doivent résoudre leurs problèmes, on ne peut pas survivre si on est faible, et c’est la faute des Africains s’ils sont faibles », a ajouté sur Twitter M. Museveni, qui dirige son pays d’une main de fer depuis 1986.
Les propos prêtés à M. Trump, lors de cette réunion portant sur un projet bipartisan proposant de limiter le regroupement familial et de restreindre l’accès à la loterie pour la carte de séjour aux Etats-Unis, avaient provoqué un concert d’indignation. Le Haut-commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme avait déploré des propos « racistes », « choquants et honteux ».
M. Trump a démenti avoir usé de tels termes, affirmant que « le langage que j’ai utilisé lors de la réunion était dur mais ce ne sont pas les mots utilisés ».
Le sénateur Richard Durbin, qui était à la réunion de la Maison Blanche, a dit que le président avait utilisé les termes en question.
Le sénateur républicain David Perdue, qui était à la même réunion, a qualifié les articles de presse sur cette affaire de “déformation grossière”.
AFP