L’environnement des affaires se porte bien au Sénégal. Mieux encore, l’économie sénégalaise a reçu un coup de fouet vivifiant qui place notre pays parmi le quarté de tête africain. C’est ce qui ressort, en tout cas, du rapport 2010 du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) , qui donne une note satisfaisante de 2,85/5 à l’environnement des affaires au Sénégal et classe notre pays au 4e rang africain derrière la Tunisie, le Maroc et l’Afrique du Sud.
Le document qui classe ainsi les performances économiques par pays s’est basé sur des indicateurs significatifs tels que le ralentissement du rythme de croissance de 1,5% en 2009 au Sénégal, l’apurement de la dette intérieure, les efforts louables d’amélioration et d’assainissement des finances publiques, de même que la chute importante de 20% des migrants sénégalais.
Les experts du CIAN ont également pris en compte le dynamisme des secteurs clés de l’économie sénégalaise tels que l’agriculture, qui a connu un bond qualitatif énorme sous l’impulsion de la GOANA initiée par le chef de l’Etat. Les investisseurs français ont noté la même vitalité dans les secteurs des Télécoms, des Mines, sans oublier l’important accord signé par le Sénégal avec les Etats-Unis dans le cadre du Millénium Challenge Account (MCA), portant sur une somme globale de 540 millions de dollars. Autant dire que l’émergence vers laquelle le chef de l’Etat compte inscrire le Sénégal n’est pas que chimère. Elle est déjà en marche à travers les importantes réalisations notées dans le domaine des infrastructures. Elle est aussi matérialisée par ce bond en avant de notre économie que vient de consacrer le rapport 2010 du CIAN.
Bassirou Seck