C‘est du rififi à la permanence nationale du PDS. Depuis un certain moment, le joli bijou de Wade manque de tout : pas d’eau, ni d’électricité ni de téléphone. La situation devenue intenable, rend la vie difficile aux travailleurs, restés deux mois sans salaires et autres gardiens des lieux qui ne font que constater les dégâts.
Le PDS a la diète. La situation qui prévaut au niveau de la permanence nationale libérale le montre à suffisance. Ainsi, de sources concordantes, c’est au sortir des législatives que le téléphone a été coupé, l’eau, depuis deux semaines, l’électricité, depuis mardi dernier, ce, après moult tractations de paiement. Pis, le personnel est resté deux mois sans être payé. «Le coordonnateur du PDS avait promis de régler la situation, mais en vain», déplore notre interlocuteur, avant d’ajouter que quand Me Wade était là, ces factures n’ont jamais connu de retard de paiement. «Souvent, c’est Me Madické Niang qui se chargeait de les régler. Mais, depuis un certain temps, la situation est autre, les factures s’accumulant, sans être payées; ce qui a occasionné une coupure simultanée du téléphone, de l’eau puis de l’électricité», confient désespérément nos sources. Une situation qui a engendré un véritable malaise chez les employés qui y vivent le calvaire. «Il est inadmissible que cette permanence nationale qui fait la fierté du PDS et de son secrétaire général national, soit laissée dans cet état pitoyable car, sans l’eau, encore moins l’électricité, elle sera, au fur et à mesure, impraticable, au grand dam d’une grande formation politique qui ambitionne de reconquérir le pouvoir», fustige un jeune libéral, d’avis qu’il est urgent de trouver une solution à cette situation, pour que ce lieu de rencontre des libéraux joue son rôle premier qui est de participer à la formation des militants. D’autres libéraux ont vite fait de lier cette affaire à l’arrestation d’Alioune Aïdara Sylla, estimant, en effet, qu’une bonne partie des chèques était destinée au fonctionnement du parti.
Rewmi quotidien