Cette quête de second souffle intervient après l’échec de leur contestation des résultats de l’Audit indépendant du Fichier électoral, sur un fond de procès d’intention, fait au Président Macky Sall, de ne pas vouloir organiser les Locales et les Législatives en 2022, pour se préparer les conditions de briguer un troisième mandat à la Présidentielle de 2024.
Ce procès s’est vite dégonflé avec la publication de la date de tenue des Locales le 23 janvier 2021 !
Le M2D a donc besoin de ce second souffle, pour parachever ce que le premier ne lui avait pas permis d’obtenir, à savoir, l’abandon des poursuites judiciaires intentées contre Ousmane Sonko, Président de Pastef, pour avoir été accusé de « viol et menaces de mort », par une jeune Dame de 21 ans, dans un Salon de Beauté à Dakar.
C’est pour cet objectif que le « premier souffle », appelé « première vague » par Sonko lui-même, avait conduit à une insurrection violente du 3 au 8 mars 2021, ayant causé la destruction de biens publics appartenant aux Forces de Défense et de Sécurité (Postes de Police et de Gendarmerie) », et au pouvoir judiciaire (Tribunaux), des biens privés, notamment Français, la mort de 13 personnes en majorité jeunes et des dizaines de blessés.
C’est ainsi que des arrestations de manifestants furent opérées en flagrant délit, et d’autres recherchés, soulevant l’indignation d’Amnistie Internationale, qui accuse le Gouvernement de « crimes contre l’Humanité », d’arrestations et de poursuites judiciaires arbitraires de ses opposants, relayée par le M2D, qui y voit un soutien international à sa lutte.
Mais, ce soutien international n’ayant pas permis au M2D de mobiliser les populations pour « l’arrêt de toutes les poursuites » et la libération des détenus, Sonko prit alors l’initiative d’impliquer la Communauté Mouride, en soutenant, en audience auprès du Khalife Général, que sur les 13 morts, les 10 sont de sa confrérie !
L’échec patent de cette dangereuse tentative de Sonko, de confessionnaliser les conséquences tragiques de sa recherche effrénée d’échapper à la Justice, conduisit le M2D d’une part, à produire un « Mémorandum » en réponse à celui du Gouvernement, qui l’accable sur ses responsabilités dans les morts de son insurrection du 3 au 8 mars 2021, et d’autre part, de traduire l’Etat du Sénégal de « Crimes contre l’Humanité » devant les juridictions internationales, en écho avec les menaces d’Amnistie.
Mais cette saisine de la «Cours Pénale Internationale » (CPI) s’est avéré infructueuse, selon les déclarations mêmes de sa Procureure Générale, à l’issu d’une audience avec le Président de la République.
Malgré toutes ces tentatives, certains prévenus sont mis en liberté provisoire, d’autres, sont restés en détention préventive, tandis que les poursuites judiciaires contre Sonko, mis sous « contrôle judiciaire », continuent leurs chemins.
C’est face à l’impasse de sa stratégie de défense, que Sonko a réactivé le M2D pour un second souffle, qui se traduirait par une « seconde vague » plus « meurtrière et plus destructrice » que la première, selon ses propres paroles.
C’est à cet effet que le M2D vient de réaliser une grande mobilisation à Dakar, ce vendredi 11 juin, sous les mots d’ordre de « libération des détenus », « fin des libertés provisoires » et « fin des poursuites » encours !
Ce faisant, le M2D vient de jeter les masques en exigeant « l’impunité », au nom des « Droits de l’Homme », pour ceux qui sont pris en flagrant délit de violence sur la place publique, suivie de destruction de biens, de morts d’hommes et de dizaines de blessés !
Ainsi, le M2D fait semblant d’ignorer qu’au Sénégal, que la « liberté provisoire » est devenue la règle, et la détention, « l’exception » pour les délits, alors que la détention reste la règle pour les « crimes de sang ou de viol ».
La mise en œuvre effective de « port de bracelets » pour désengorger les prisions remplies de « détenus provisoires », va permettre de généraliser ce principe, pourque nul ne puisse échapper à la Justice ; ou languir dans des prisons en attente de jugement.
Mais le M2D tourne le dos à cette avancée majeure des droits du justiciable, en tentant, par la rue, de soustraire de la Justice, Sonko et les présumés coupables, pris en flagrant délit et arrêtés ou poursuivis, suite à l’insurrection destructrice et meurtrière du 3 au 8 mars !
Et pour arriver à ses fins, les Locales du 22 janvier 2022 sont présentées à l’opinion, comme un « référendum » pour ou contre un « troisième mandat » pour le Président Macky Sall, montrant ainsi, le peu de cas qu’il donne aux enjeux de la prise en charge des besoins des populations dans la gestion de leurs Communes.
Ainsi, ni le respect des libertés publiques dans un Etat de Droit, ni celui de la démocratie locale, ne n’est l’objet de sa lutte actuelle. Ce qui est important pour lui, c’est soustraire Sonko et ses « amis » de la Justice ! Et pour cela, d’ici 2024, il fera tout, pour faire partir le Président Macky Sall, grâce à la « deuxième vague » qu’il prépare ! Un homme averti en vaut deux, donc, un peuple averti en vaut des milliers !
Ne les laissons pas prendre en otage, notre peuple et nos institutions républicaines et démocratiques qui sont les gardiennes de la stabilité, la paix et la convivialité, qui lui ont donné une « exceptionnalité » saluée du monde entier.
Mettre en échec les tentatives de cette « seconde vague », est un devoir citoyen, républicain et patriotique !
Ibrahima SENE PIT/SENEGAL
Dakar le 12 juin 2021
Un grand patriote ce monsieur Ibrahima Sène de la trempe de feu Ahmad Dansokho. Ses analyses sont pertinentes dignes de tous ces cadres formés par le PIT Sénégal. longue vie à toi et aux siens.
Rassurez-vous M. Sène, il n’y aura pas de 2e vague au Sénégal ! Et s’il y en a, le yolom guénio national Sonko Fusilleur et plusieurs de ses insurgés en payeront les premiers le prix fort ! Ni le peuple sénégalais ni les services de sécurité ni les propriétaires de biens privés ne seront surpris une 2e fois ! Ce sera même une belle occasion de se venger… Depuis mars, l’écrasante majorité de la population réalise qu’elle a été trompé par Sonko Fusilleur et ne lui pardonne pas les graves conséquences de son « mortal combat » et ses constants menaces et appels à la violence. Pourquoi les sénégalais ont massivement refusé de sortir manifester vendredi ??? Il faut bien lire ce désaveu cinglant pour Yolom Guénio qui voulait mobiliser des centaines de milliers de manifestants pour continuer son chantage sur l’État. Malheureusement il se retrouve bizarrement avec moins de 2000 manifestants, et tous sont des militants de Pasteef !!! Même l’opposition l’a boycotté ! C’est un FIASCO total qui montre que le vent est en train de tourner dangereusement contre lui. Sa descente aux enfers s’accélère même : une crise interne divise en ce moment les responsables du « noyau dur » de Pasteef sur le maintien ou non de Sonko Fusilleur à la tête du parti, la vraie famille de Adji Sarr engage le combat contre lui avec le soutien de plus en plus de personnalités et d’organismes comme le Coddas, le Khalife de Touba a sérieusement sapé sa crédibilité, il a frôlé le pire à Bignona, il traverse les pires cauchemars psychologiques de sa vie, et là le peuple refuse de sortir manifester pour lui… Pendant ce temps Macky fait une razzia partout où il passe ! Ça sent l’estocade et je vous dis que Sonko Fusilleur craquera bientôt et en plein jour. Il est conscient de cette descente aux enfers, c’est pourquoi il anticipe en disant qu’il va démissionner de son mandat de député. Mais écoutez les gens dans la rue, ils rigolent même de cette annonce manipulatrice ! Pourquoi attendre juillet 2022 et pas aujourd’hui pendant qu’il est en plein contrôle judiciaire ? En réalité, Yolom Guénio est sérieusement ébranlé et fragilisé. Le temps joue clairement contre lui et et tout autre désaveu du peuple à la prochaine manifestation lui sera fatal. Dieu aime le Sénégal…