Elle aime se dandiner, faire bouger ses atouts, mettre du volume dans la tête des hommes. Ngoné Ndiaye «Guéwel», la reine du leumbeul, ne se prive pas de le dire dans ses chansons : c’est son postérieur qui la tient. Ses apparitions sont d’une enivrante bestialité, comme tout se réduisait finalement à ses rondeurs. Comment donc s’étonner que des hommes veuillent goûter au fruit exposé. Quand elle confesse à nos confrères du «Pays» que les hommes couraient derrière elle malgré son mariage avec Abraham Pipo Diop, on est tenté de lui renvoyer à la figure : «C’est ce que tu cherches, non ?» Quand on lui demande quelle est la folie qu’on a déjà faite pour elle, ses yeux brillent de malice et ses dents s’écartent un peu plus pour mieux dégager son «Sacré Yalla» : «Il est arrivé qu’un homme me remette un chèque à blanc» (ndlr : elle devait mettre le chiffre qui lui chante). Nous, on se dit que si elle avait donné un pareil chèque à son mari, la vie continuerait à pétiller entre eux.
xalimasn.com avec Icône Magazine
