[Photos] Afrobasket U 18 ans-Yacine Diop (17 ans), élue meilleure joueuse du tournoi: une perle venue de Cambérène

Yacine Diop, élue meilleure joueuse du tournoi ,de l’Afrobasket des moins de 18 ans,,  a dédié la victoire de son équipe au peuple sénégalais. « C’est pour lui que nous mouillons le maillot sur le terrain », a-telle indiqué.

« Je suis très contente ce soir et fière de jouer pour mon pays et je répondrai présente à chaque fois que le pays m’appellera », a déclaré Yacine Diop.

Yacine évolue aux Etats-Unis

       Une perle venue de Cambérène (Portrait, texte d’archives)

Présence athlétique, aisance technique, esprit d’équipe sont quelques qualités de la révélation dames de la saison de basket. Issue de Cambérène 1, Yacine Diop ambitionne de devenir internationale à l’image de ses grands parents.

Après le trophée de la coupe Arc en Ciel remporté par la Ja avec le titre de meilleure joueuse (Mvp) de la finale à la clé, Yacine Diop ne s’attendait pas à une saison 2011 faste. Suite à la défaite en finale de la Coupe du Sénégal face au Saint-Louis Basket Club (Slbc), elle se voit décerner le trophée du fair-play. Lundi dernier, c’est avec un énorme plaisir qu’elle apprend qu’elle termine révélation 2011 de la saison de basket. À  16 ans à peine, Yacine Diop a fait toutes ses classes à la Ja. D’ailleurs, elle avoue n’aimer que le basket. «J’ai commencé à la Ja en 2004-2005. J’ai été surclassée pour jouer en senior et le titre de révélation faisait partie de mes objectifs. Je suis contente et  fier de moi. Le basket est le seul sport qui m’a séduit», nous confie-t-elle. Actuellement présélectionnée pour l’Afrobasket avec les «Lionnes», l’enfant de Cambérène  apprend le métier en suivant l’ami de son oncle. «Il y avait un gars dans notre quartier qui jouait au basket, c’était un ami à mon oncle. Chaque fois je le voyais avec le ballon et je le lui empruntais pour faire des dribbles. Ensuite l’amour de la discipline est né», affirme-t-elle. Dans cette aventure, elle reçoit le soutien de ses parents qui y voient tout simplement le réveil d’une vielle passion familiale. En effet, ses grands parents étaient des internationaux de basket. «Ma grand mère, Aissatou Konaté, a joué au basket et mon grand père Youssouf Dieng était capitaine de l’équipe nationale de Guinée», explique l’ailière.

Le sourire en coin, la protégée de Martial Wassu en club voit désormais grand pour la saison prochaine. «Je demande au bon Dieu de faire en sorte que je sois la reine la saison prochaine. J’aimerais bien évoluer à l’étranger, en France ou aux Usa». Sur son mètre 75 pour 63 kg, ses aspirations semblent légitimes pour une fille qui «déteste être méprisée et aime être valorisée». Deuxième d’une famille de cinq enfants son entraîneur ne tari pas d’éloge à son sujet. «C’est une joueuse athlétique, très bonne en défense et technique en phase offensive individuelle. Elle a un bon esprit de groupe et est à l’aise dans les schémas tactiques», témoigne Martial Wassu. Pour le technicien  camerounais c’est une valeur sure pour la relève du basket sénégalais. Dans sa jeune carrière de basketteuse, Yacine Diop retient comme meilleur souvenir la victoire en Coupe Arc-en-ciel et le trophée de révélation 2011.  «Le pire c’est la défaite en finale de la Coupe du Sénégal face au Slbc à la dernière minute sur un lancer franc de Ndèye Sène». Accessible, la demoiselle a  la réussite pour leitmotiv.

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Gaëlle YOMI