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[Photo] Bagarre dans le cortège de Ousmane Ngom : gendarmes et Policiers sèment le désordre sur la RN1

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Les usagers de la Route nationale N°1 ont été témoins d’une bagarre entre des gendarmes et des policiers, suite au blocage de la voie par un sous-lieutenant de la Gendarmerie nationale. Cet incident qui s’est multiplié tout au long du trajet du cortège du ministre de l’Intérieur a créé plusieurs embouteillages. Après l’inauguration du Commissariat de police de Golf Sud, le cortège du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Me Ousamane Ngom, a fait cap hier sur Malika, à 17h passées, pour les besoins de l’inauguration du Commissariat de police de cette localité. Mais à hauteur de Diacksao, il s’est produit un incident. Une voiture 4X4 de la Gendarmerie nationale, qui était en circulation, a subitement infiltré le cortège avant de heurter une voiture de la Police.

Suffisant pour que le sous-lieutenant de la Gendarmerie descende de sa voiture et décide de se diriger vers le chauffeur de la Police.

Le cortège arrêté en pleine circulation, va créer un embouteillage monstre. Sur ce, le gendarme sort ses menottes et décide de les passer au policier. Ce dernier, choqué, a vite réagi avant de sortir de la voiture de Police qu’il conduisait. L’affaire commençant à devenir sérieuse, le commissaire central de la Police de Dakar, Arona Sy, va intervenir pour s’enquérir de la situation. Sur ce, après plusieurs minutes, le sous-lieutenant Sow veut conduire le policier à la brigade de Gendarmerie.

L’attente devenant longue, les commissaires de police Demba Sarr, Ndiaré Sène de Pikine et Mamadou Sidibé de Guédiawaye vont intervenir, eux aussi à leur tour, pour séparer les protagonistes.
La foule grossit entre-temps. Finalement, le sous-lieutenant Sow relâche le jeune policier, avant de regagner sa voiture. Et le cortège du ministre d’Etat Ousmane Ngom de poursuivre son chemin avec beaucoup de retard.

Mais le gendarme était loin d’en finir avec le policier. Puis qu’arrivé à Fass Mbao, le sous-lieutenant Sow à l’aide de son véhicule a barré de nouveau la Route nationale N°1 au cortège du ministre de l’Intérieur. L’officier de Gendarmerie redescend de son véhicule et se dirige de nouveau vers le policier. Cette fois encore, il ressort ses menottes et le cortège ministériel crée un nouvel embouteillage.

Les chefs de la Police redescendent, eux aussi, de leur véhicule. Trop tard pour eux, car au moment d’arriver au niveau du barrage créé par le sous-lieutenant Sow, ce dernier avait fini par empoigner le policier. Un combat s’ensuit avec des coups de poing.

A l’intérieur du minibus de la Police qui transportait les journalistes, le cameraman de la Police, Abdoulaye Mbaye, voyant son collègue malmené, décide d’aller à son secours. Mais les journalistes, une vingtaine, vont essayer de le neutraliser dans le véhicule, pour lui éviter de se mêler à la bagarre. Le policier Abdoulaye Mbaye finira par tromper la vigilance des journalistes en passant par la fenêtre du minibus. Il procède ensuite à des sauts sur le toit des véhicules, finit par se jeter sur le gendarme et réussit à le gifler.

Ce dernier, touché dans son amour propre, prend les menottes qu’il avait par devers lui et assène des coups de menottes à la tête du policier. Résultat : le gendarme réussit à faire saigner le policier, Abdoulaye Mbaye, au niveau de la nuque. Ce dernier se finalement maîtrisé par ses frères d’armes.
Le sous-lieutenant Sow reprend son véhicule et le cortège poursuit de nouveau sa route.

«Je m’en fous du ministre»

Arrivé à Malika, le sous-lieutenant Sow intervient encore pour une troisième fois. Cette fois-ci, il est accompagné par une escouade de gendarmes, alors que l’hymne national était en train d’être exécuté par la fanfare de la Police.

Le commissaire Mamadou Sidibé va, cette fois, aller à la  rencontre de l’officier de la Gendarmerie. C’était pour lui faire savoir que le ministre de l’Intérieur est présent sur les lieux. Sur un ton sec, Sow lui répond : «Je m’en fous du ministre.» Se sentant humilié, le commissaire Sidibé regagne la cérémonie. Les gendarmes en compagnie de leur supérieur avertissent les policiers : «On attend des hommes. Si l’on nous demande de vous arrêter nous allons le faire, et le cortège ne rentrera pas. Si vous refusez d’obtempérer, vous allez passer sur nos cadavres.» Selon des sources, c’est un général de l’Armée qui est intervenu par un coup de fil auprès du supérieur hiérarchique du sous-lieutenant Sow. C’est ainsi que les gendarmes ont rebroussé chemin. 

Changement d’itinéraire, au retour
Pour le retour, le cortège ministériel va changer d’itinéraire en empruntant l’axe Malika-Yeumbeul pour déboucher à Thiaroye. A ce niveau, le minibus de la Police, qui transportait les journalistes, heurte un homme avant de rouler sur ses jambes. La victime saignant par le nez, le cortège s’arrête. Cette fois, certains journalistes décident de ne plus continuer le chemin avec le cortège.

Au bout d’une heure, ce sont les sapeurs-pompiers de la 13e Compagnie qui vont transporter la victime vers l’hôpital.

lequotidien.sn

6 Commentaires

  1. Il y a des signes qui ne trompent pas. Les pilliers du pouvoir de Wade sont entrain de fondre comme beurre au soleil. Bientot vous verrez deux marabouts se donner des coups en plein Thiant. Jerejef Ablaye Seytaane.

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